Pendant que tous les capitalistes du monde fauteurs de crises et de guerres se donnent la main pour sauver leurs rapines, des hommes, de chair et de sang, des femmes, des enfants, par milliers et par millions meurent au soleil de la corne de l'Afrique.
Quels pantins dérisoires font nos gouvernants dans leurs manigances trompeuses pour "sauver la Grèce". C'est le capitalisme financier qu'ils essaient désespérément de tenir la tête hors de l'eau en noyant l'humanité toute entière.
En Espagne, En Italie, Au Portugal, en Irlande... mais aussi en France et en Allemagne le temps serait venu de dire stop à ces faiseurs de misère, à ces semeurs de morts.
Des suicides par dizaines à l'ONF ou à France Télécom, une agriculture asphyxiée par la finance encore plus que par la sécheresse, une industrie dépecée et expédiée en morceaux à l'autre bout du monde, le SAMU social qui explose, plus de la moitié des français qui ont gommé le mot "vacances" de leur vocabulaire, ça sent l'insupportable douleur d'une fin de règne que le roi ne sent pas. Un peu comme en 1788, l'indignation monte, la prise de conscience n'est pas encore pleine, il faudrait la nourrir de perspectives et de sens politique.
Il est temps de s'y mettre. Les échéances électorales d'ici ou d'ailleurs n'ont plus d'importance que pour celles et ceux qui émargent sur le bien public. Les somaliens affamés n'en ont que peu à faire, ni plus ni moins que les miséreux de chez nous.
La démocratie a besoin de se refonder dans la volonté commune des citoyens beaucoup plus sûrement que dans les discours ampoulés et creux des prétendants au trône.
Et pourtant l'ONU s'en occupe...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire