vendredi 22 juillet 2011

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C'est enfin hier, dans un petit articulet en marge d'un grand papier sur la préparation de la rentrée par le Front de Gauche illustré par le trio Piquet-Buffet-Autain qu'on apprend que le fameux accord global incluant la candidature Mélenchon aux présidentielles, le programme et les candidatures communes aux législatives achopperait sur 10% des circonscriptions.
90% d'accord, c'est bien... Mais plus de 510 circnscriptions qui patinent ça veut dire quoi ? Ce n'est certainement pas chez les nouveaux représentants deshttp://lemai.org français de l'étranger que Sarkozy institue que le bât blesse. Alors, c'est où ?
La trop fameuse transparence dont les politiques de tout bord se gargarisent est-elle mal venue sur le terrain de jeu du Front de Gauche ? Qu'y a-t-il à cacher aux militants qui ont donné un feu vert à la candidature Mélenchon  avec un niveau d'assentiment bien mesuré ? Revoir Clémentine sur la photo avec Marie-George me ramène furieusement quelques années en arrière au temps des collectifs antilibéraux avec l'issue glorieuse dont chacun doit avoir gardé un petit souvenir.
Comment ça va finir ?

La rentrée est proche. Les socialistes vont l'occuper à s'écharper dans leurs trop fameuses "primaires" ; pendant ce temps là en mettant dans la tête des gens que c'est une question de personne, de prétention et d'égo quand on regarde de près les candidatures de Valls ou de Ségolène, le débat ne sera pas porté là où il doit l'être, sur les orientation politiques.
Alors, voir se profiler une rentrée pour les communistes avec le boulet d'un accord tellement partiel qu'il serait presque global m'inquiète. Tout ça pour faire de la place à l'abri de l'audience de notre parti à des formations lilliputiennes. L'exemple de la FASE est intéressant : qu'elle en appelle à un front de gauche transformé en se réjouissant du choix historique opéré par les communistes pour la candidature aux  présidentielles de 2012 n'est guère étonnant.La demi douzaine d'organisation qui la compose n'est pas née du néant.  Comme tous les mouvements qui se sont structurés depuis quelques décennies en marge des formations politiques traditionnelles de la gauche l'ont été en dissidence et sur fond de conflits diviseurs. Il n'en est que plus curieux de les voir tous prêcher pour l'unité et le rassemblement tout en appelant de leurs voeux la mise en cendre de leurs anciennes maisons.


Quelques petites visites s'imposent pour mieux apprécier et comprendre les comportements des uns et des autres. Ce n'est là qu'un petit échantillon.

Déclaration du CAN de la FASE du 11 juin 2011 
MAI
UTOPIA
Alternatifs
Alter-Ekolo
Alternative Démocratie Socialisme
Association des Communistes Unitaires


Braouzec est avec Clémentine Autain ches ADS, mais à côté de ça, savez-vous quelle est la position du MUP de Robert Hue ?


A Béziers, les communistes ont pris acte de la position de Jean-Claude Gayssot...
Charles Fiterman avait rejoint le PS en 1998...
Anicet Le Pors tient encore bien la route, il suffit pour s'en persuader de lire son intervention pour la Fondation Gabriel Péri en mai dernier.
Jack Ralite fait toujours référence en matière de culture et impose sa voix au Sénat comme on l'a vu brillant avec les Amis de l'Huma rendant hommage à Ferrat à la fête 2010. Il a le propos politique à la hauteur que les communistes n'auraient jamais dû quitter quand il évoque les cantonales en région parisienne...
Marcel Rigout avait quitté le PCF pour fonder l'Alternative Démocratie Socialisme avec Fiterman, Jean Pierre Brard, quelques socialistes, quelques chevènementistes et d'autres de la LCR au sein de la "Convention pour une alternative progressiste", elle même partagée entre ceux qui veulent durcir un réduit à gauche de la gauche et d'autres, surtout des élus, qui s'inscrivent plus dans la "gauche parlementaire de gouvernement" et qui voudraient rallier les écologistes...
Et ce petit inventaire n'est qu'un coup d'oeil sur un petit coin de la galaxie des "gauches" qui ne sont pas (encore) dans le Front de Gauche.


La Gauche ? combien de divisions ?


Combien d'organisations ? combien de Présidents ? Combien de secrétaires ? Combien de trésoriers ? 
Et, au fait, combien de militants ?


Combien de temps perdu ! Si le prolétariat existe encore, et il existe, sous des formes nouvelles, alors il est grand temps de l'exhorter comme jadis :


Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !


Et si déjà les communistes...


Il reste de l'espoir, tous n'ont pas mal tourné pour aller voir ailleurs où l'herbe était plus tendre et verte !!!

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