La forge de Mandela ne s'est pas éteinte et la braise reste vive sous la cendre des inégalités encore trop grandes entre la misère de beaucoup et la fortune de quelques uns sur les terres d'or et de diamant.
Au obsèques de Mandela beaucoup de chefs d'Etats avaient fait le déplacement, y compris ceux qui n'avaient guère de tendresse pour lui vivant, en lutte contre l'oppression raciste des blancs sur des terres africaines qui avaient eu à subir les affres de la guerre avec les occupations coloniales des Portugais, des français, des hollandais et des anglais.
Sarkosy qui appelait les africains à "entrer davantage dans l'histoire" dans son discours de Dakar était là pour accompagner Hollande, chef de guerre en Centre Afrique voisine...
Lui comme beaucoup d'autres venaient chercher dans ces cérémonies un peu de la stature du disparu pour tenter de se grandir.
Bien petite grandeur que celle de ceux pour qui le comportement est si pétri d'hypocrisie dans le geste et dans la parole ou dans l'écrit, qu'ils ne sont que musée Grévin en déplacement.
Ces "grands" ont toujours été les modèles du commun de leurs courtisans. et la vie ordinaire des gens ordinaires est parfois traversée des mêmes travers.
Une présence furtive ou un mot griffonné témoignent parfois de la nécessité de n'être là qu'aux yeux des autres, image oblige.
La petite grandeur témoigne surtout d'une grande petitesse.
Heureusement qu'il y a des Hommes fiers d'être plutôt que de paraître, chaleureux et sincères, prompt à partager la peine sans calculs ni faux semblants !
Le miroir si chers à tous les narcisses ne renverra jamais que le reflet flatteur de leur composition.
Le miroir de la vie est un miroir sans tain, et d'autant plus cruel que le narcisse l'ignore.
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