jeudi 5 décembre 2013

Guerre à la guerre

Les électeurs de François Hollande avaient-ils l'intention d'élire à la tête de notre pays le gendarme de l'Afrique, caporal obéissant à son sergent d'outre-atlantique ?
Les violences insupportables d'origines ethniques ou religieuses ensanglantent trop de terres du monde et mettent en terre les peuples que la misère n'a pas eu le temps de terrasser. Est-ce pour autant la loi des armes et et la violence institutionnelle d'états qui se croient grands qui va régler les problèmes ?
C'est assez peu probable si on s'en tient aux résultats des opérations gendarmesques des dernières décennies. Tout au plus les règlements bellicistes consacrent-ils des déséquilibres générateurs des prochains embrasements.
L'Afrique a plus besoin que les occidentaux, les Chinois ou les Indiens, désormais concurrents et complices du pillage organisé du continent s'en aillent, ou s'ils restent que ce soient pour accompagner le développement et non pour en profiter.
L'intervention de la France, bien accompagnée médiatiquement dans un ballet bien réglé, sert quels intérêt en Centre Afrique ? Dans la même région les observateurs sont obligés de constater aujourd'hui qu'AREVA, exploitant l'uranium dont nos centrales sont gourmandes, profite plus que le pays détenteur de la ressource minière... C'est la réponse nécessaire et suffisante à la question de l'intervention française, comme hier au Mali.
Après vous pouvez toujours croire que c'est la démocratie que nos soldats  DE METIER propagent en Afrique... 

Napoléon avait connu la gloire... mais c'est en retraite qu'il a passé la Bérésina.

Gageons que le capitalisme et les financiers qui gouvernent le monde se réservent le même sort.

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