jeudi 19 décembre 2013

opium des peuples

Pierre relayait ces derniers jours un propos de Jomo Kenyatta, premier président de la République du Kenya de 1964 à 1978, Un autre grand homme d'Afrique.

"Quand les missionnaires sont venus, nous avions la terre et ils avaient la bible.
Ils nous ont appris à prier les yeux fermés.
Quand nous les avons ouverts, ils avaient nos terres et nous avions leur bible."

Ce propos vieux du siècle dernier mériterait d'être revisité en observant ce qui se passe sur un continent africain où les dissensions religieuses allument de partout les foyers de l'intolérance et des guerres fratricides.
Quand ils rouvrent les yeux beaucoup d'africains d'aujourd'hui n'ont plus que le coran ou la bible à se jeter à la figure de leur faim pendant que d'autres, étrangers à leur continent viennent en sucer le sang de l'or, du gaz, du pétrole, des terres rares ou des diamants...

Qu'ils crient ensemble leur besoin de liberté et de démocratie vaudrait mieux que les oraisons des religions anesthésistes.

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