Tract de rentrée du réseau "école" du PCF
Passer des discours aux actes !
Le discours gouvernemental affirme la « priorité à l’école » mais cette rentrée sera encore une rentrée chaotique… Le nombre d’élèves augmente mais le nombre de postes est notoirement insuffisant, des classes sont fermées, d’autres surchargées. Il manque des postes en maternelle pour accueillir tous les enfants dans de bonnes conditions alors que la scolarisation précoce joue un rôle essentiel dans la lutte contre l’échec scolaire. Pour financer les « emplois d’avenir professeur », des postes de surveillants ont été supprimés. Qui va faire leur travail ? Les politiques menées ne sont pas à la hauteur de ce dont l'école a besoin : pour que l'école fasse réussir tous les élèves, il faut plus d'ambition !Priorité à l'école ?
La « priorité à l’école » dans le contexte de l’austérité, c’est déshabiller Pierre pour habiller Paul. On ne veut pas de la mise en concurrence des services publics. Prendre à la culture, à la santé... pour maintenir les postes dans l’éducation nationale, ça ne peut pas marcher. Le développement continu de tous les services publics est nécessaire à la mission de l’école de faire réussir tous les enfants. On connaît les incidences, dans les parcours scolaires, de la précarité, de la dégradation des conditions de vie hors de l’école.
Pour refonder l’école, il faut en finir avec l’austérité !
« Priorité à l’école »… mais quelle école ?
« Priorité à l’école »… mais quelle école ?
Grâce aux sénateurs communistes la capacité de tous à réussir est inscrite dans la loi. Il est urgent de l’acter en rompant avec une l’école à plusieurs vitesses mise en place par la droite, de changer de cap pour fonder l’école de l’égalité :
Pour transmettre cette culture à tous les enfants, il faut du temps ! C'est pour cela que nous défendons la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans et le droit à la maternelle dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Une école où les enseignants sont véritablement formés, pour réussir dans l’exercice de leur métier et permettre la réussite de tous leurs élèves. Cette année encore, les nouveaux enseignants seront surchargés et n’auront pas les moyens de se former correctement.
Les municipalités, elles, peuvent offrir à tous les enfants un environnement riche et divers, qui leur permettra de découvrir d'autres horizons culturels, sportifs... et qui les aidera aussi à réussir à l’école. C’est pourquoi les communistes défendent la mise en place d’un service public de l’animation et de l’accueil de l’enfance.
- Une école vraiment gratuite, parcequ’il est inacceptable que la rentrée scolaire soit chaque année plus chère, en particulier pour les élèves des filières professionnelles et technologiques.
- Une école qui a les mêmes ambitions pour tous les élèves. Pas le socle minimum pour les uns et les programmes pour les autres, pas le tri précoce, mais une culture commune ambitieuse pour tous.
Pour transmettre cette culture à tous les enfants, il faut du temps ! C'est pour cela que nous défendons la scolarité obligatoire de 3 à 18 ans et le droit à la maternelle dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Une école où les enseignants sont véritablement formés, pour réussir dans l’exercice de leur métier et permettre la réussite de tous leurs élèves. Cette année encore, les nouveaux enseignants seront surchargés et n’auront pas les moyens de se former correctement.
Rythmes scolaires : une réforme piégée
C’est la réforme de la rentrée… Elle est tellement alambiquée que de nombreuses municipalités ont décidé de la reporter d'un an. Sous prétexte d’adapter le système aux enfants, elle pourrait bien dégrader encore les conditions d’enseignement !Attention !
- Certaines matières pourraient être mises de côté par l’éducation nationale et laissées aux animateurs du périscolaire : le sport, l’éducation artistique… sont pourtant tout aussi nécessaires au développement des enfants que les mathématiques !
- Qui va payer la mise en œuvre de la réforme, la mise en place de nouvelles activités ? Les communes ? Les familles ? Dans tous les cas, les inégalités entre communes riches et communes pauvres, quartiers populaires et quartiers huppés, vont en sortir renforcées.
L’école doit se faire à l’école !
C’est à l’éducation nationale de transmettre à tous les enfants les savoirs nécessaires pour réussir à l’école. C’est à elle de répondre à la difficulté scolaire. L’aide à la scolarité en dehors de l’école n’est pas la solution car elle ne remet pas en cause les fondements d’un système sélectif. Par contre, il est urgent de former et de recruter des enseignants spécialisés dans le traitement de la difficulté scolaire.Les municipalités, elles, peuvent offrir à tous les enfants un environnement riche et divers, qui leur permettra de découvrir d'autres horizons culturels, sportifs... et qui les aidera aussi à réussir à l’école. C’est pourquoi les communistes défendent la mise en place d’un service public de l’animation et de l’accueil de l’enfance.
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