samedi 7 septembre 2013

Etrangers

L'épisode dramatique de Clermont-Ferrand qui a vu des centaines de SANS camper sur la Place de Jaude aurait dû alerter la conscience de la ministre du logement... autrement que pour mettre en cause le monde associatif en panne.
Autour de ces demandeurs d'asile et de toit, arrivés de pays où il ne fait pas très bon vivre après la guerre et le feu des armes ou dans la misère de la chair à canons de la guerre économique, nombre de bonnes volontés s'affairent ; et la France n'en manque pas du côté des Secours Populaire ou Catholique, des Restos du Coeur, de RESF, etc, etc...
Et c'est là que la rustine des associations caritatives se décolle, au delà de la limite de leurs moyens, et qu'on découvre que les solutions aussi provisoires que leur précarité sont proposées à ces migrants du désespoir, pendant que les pouvoirs publics prennent le temps de leur donner les papiers de l'asile salvateur ou l'escorte de la reconduite à la frontière comme aux temps de Sarkozy...
La honte devrait monter au front de celles et ceux qui nous gouvernent dans un pays qui s'honorait jadis d'être la patrie des droits de l'homme. Si elle le reste aujourd'hui on a dû grandir le titre d'un pauvre adjectif, la France est désormais la patrie des droits de l'homme riche. La dernière visite du ministre de l'économie à l'assemblée du Medef ou d'autres visites intéressées aux émirs pétroliers du golfe persique en témoignent.
Evidemment ce ne sont pas les réfugiés kosovars ou d'europe de l'est qui vont investir les économies qu'ils n'ont pas dans les caisses du PSG pour financer les caprices des danseuses en crampons.

Ne serait-il pas temps de changer de monde ?

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