COopération ou COncurrence ?
Pour moi la chose est tranchée depuis toujours dans l'adhésion au COmmunisme !
Le choix de la concurrence et de la dispute pour gagner en visibilité publique et en "mérite" récompensé ce que l'action dans la vie ne fait pas est plus que dérisoire.
Des primaires socialistes au combats de coq de l'UMP entre Fillon et Copet à l'ombre de Sarkozy, les exemples lointains ne manquent pas "en haut". Le plus triste serait bien qu'ils inspirent les pâles copies des petites ambitions locales. L'esprit et les pratiques de cour regorgeaient jadis de toutes les roueries et chausses-trappes susceptibles de ruiner ses propres amis plutôt que de s'en prendre à l'adversaire.
Tout est question d'économie et de paresse... S'imaginer qu'on gagne au delà de ses propres soutiens celui de son adversaire séduit par complaisance doit provoquer quelques jouissances à bon marché mais ne fait pas dans la durée... sauf à garnir sa garde-robe de vestes également usées des deux côtés.
La coopération relève d'un autre modèle de pensée et de comportement. Elle exige un peu de droiture et de constance dans ses idées comme dans ses comportements, de modestie aussi pour mesurer et apprécier la juste part que chacun est capable de fournir en contribution au bien commun.
C'était le sens commun des coopérateurs des siècles précédents, ouverts et "partageux" au regard des coopérateurs d'aujourd'hui plus souvent guidés par l'intérêt qu'ils espèrent que poussés par l'envie de servir au profit commun.
En politique comme dans d'autres aventures sociales et collectives la même dérive produits les mêmes effets délétères en glorifiant l'individualisme, la réussite, pourvu qu'elle soit de l'individu ne voyant sa gloire signée que par des laudateurs assujettis.
La coopération est bien à réinventer pour restaurer les fondations du communisme.
Et en écho à la pensée du grand Albert qui s'est éteint hier, qui se croit gagnant ne sera jamais qu'un fabricant de perdants.
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