vendredi 22 mars 2013

Match nul

Présomption d'innocence :

  • Cahuzac démissionne
  • Sarkozy mis en examen

Match nul ! Balle au centre ?
NON ! 
les affaires politico financières qui peuvent éclabousser l'UMP ou le PS ne remettent pas Bayrou en selle ; elles font boire du p'tit lait à l'extrême droite sur le refrain du "tous les mêmes, tous pourris !"
Match nul, pourquoi pas, puisque si arbitre il y avait il n'aurait qu'à siffler des "hors jeu" et autres fautes, à distribuer cartons jaunes ou rouge...
Dès que les clés de la politique sont remises aux affairistes de tout poil, qu'il se coiffent avec la raie à droite ou à gauche, ils profitent trop du bon vent pour ne pas se faire ébouriffer à la moindre bourrasque.
La démocratie française avait eu l'idée (bonne ou mauvaise ?) d'instaurer le financement public des partis politiques... On aurait pu en espérer une forme de "moralisation" dans la conduite des politiciens professionnels...
Que nenni ; on veut bien prendre l'argent public, mais pour être sûr de mettre la pâtée à l'adversaire, rien ne vaut le gros de fric en plus qui va permettre de financer en douce les fredaines efficaces.
On ne prête qu'aux riches, c'est bien connu.
Dans la compétition électorale, c'est un peu comme dans les grands prix de formule 1, les plus riches ont toutes les chances de se partager les premières places sur la grille de départ en se payant les meilleurs pilotes, les meilleurs moteurs, les meilleurs châssis  les meilleurs... et comme les dépassements sont difficiles on retrouve le plus souvent les mêmes à l'arrivée.
Dans ces conditions, ce qui va faire illusion facilement pour se démarquer du modèle, c'est celui qui paraîtra étranger au système, le Coluche d'hier en France, le Beppe Grillo d'aujourd'hui en Italie, démagogues de tout poil qui, comme les fous du roi d'hier, sont bien indispensables aux tyrans pour anesthésier les velléités de changement des peuples.
L’extrême droite est à l’affût, mais aujourd'hui c'est en meute, et la démocratie est fatiguée d'avoir eu à échapper à tant de rapaces...
Alors ?
Seuls les morts d'aujourd'hui pourront prétendre demain ne pas avoir vu ni entendu gronder la résistible ascension du fascisme.

Relisez "Matin brun"

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