mardi 29 janvier 2013

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Sport-spectacle-business...
L'article de Gilles Tanguy sur le site de Capital est éclairant sur les niches et les gouffres du capital...L'exemple du Stade de France à Saint-Denis est effrayant.
Extrait de la conclusion des deux pages de Capital à lire ici."... L’érosion des recettes n’a curieusement pas conduit le consortium à tailler dans ses dépenses. Ainsi, il emploie 183 salariés, quand Wembley, de capacité comparable, n’en compte que 104. Du coup, comme le contrat l’y oblige, l’Etat doit sans cesse augmenter son aide : moins de 1 million d’euros en 2008, 12 millions cette année. Pendant ce temps, Vinci et Bouygues se frottent les mains : la société dans laquelle ils ont apporté 22,5 millions d’euros en capital leur a déjà versé 73 millions de dividendes, plus de trois fois leur mise. Et la concession court jusqu’en 2025.
Bons princes, les actionnaires viennent de consentir quelques investissements pour rendre le stade plus attractif. Le nombre de places en loges et de fauteuils de prestige va passer de 8 800 à 16 000. Le consortium compte aussi aménager le no man’s land qui l’entoure. «On veut prendre en charge le client de la sortie du métro jusqu’à son siège», explique Philippe Auroy. Quatorze ans après son inauguration, le Stade de France apprend les rudiments du commerce.
Une fréquentation annuelle en forte baisse…
2008 : 1,9 million - 2011 : 1,5 million… qui fait chuter le chiffre d’affaires…Exercice 2007 – 2008 : 87 millions d’euros - Exercice 2010 – 2011 : 74 millions d’euros… Et oblige l’Etat à augmenter son aide 2008 : 0,8 million d’euros - 2012 : 12,2 millions d’euros"

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