Juste l'invité qu'il fallait ! Un pur régal : juste, authentique, compétent, engagé et volontaire, sincère jusqu'au bout du souffle, c'est un homme de la terre, un vrai paysan que nous avons pris plaisir à rencontrer.
"Un manifeste qui nous concerne tous
Pierre Priolet produit des fruits en Provence. Ses larmes en direct sur France Inter et dans plusieurs émissions de télévision ont bouleverse le pays. Chaque fois sa présence, sa colère, ses mots simples et justes ont déclenche une avalanche de courriers et d'appels. Il était temps : ils sont des milliers d'agriculteurs, pris
comme lui à la gorge, a disparaître sans faire de bruit, dans l’indifférence.
Parce qu'il a les mots pour raconter les vergers a |'abandon, le paysage français qui se désertifier, l’humiliation quotidienne de paysans infantilisés par les subventions, le scandale de la grande distribution qui les étrangle, les pesticides autorises en Espagne alors qu'en France les agriculteurs sont traites de pollueurs, parce qu’il n’adhere a aucun syndicat et que sa parole est libre, Pierre Priolet est devenu en quelques mois Ie porte-
voix d'un monde qu'on assassine. Passionne, il ne se contente pas de dénoncer, il se veut aussi |’instigateur d'un projet pour bâtir un nouveau système de distribution qui se passerait des aides, et il se bat pour l'idée d’une société ou |’on consommerait plus juste.
Son livre est non seulement un appel au secours, mais encore une très efficace réflexion sur notre société et sur un système en bout de course."
Le projet de vente directe qu'il porte et qu'il nous a présenté à l'enseigne "Cjuste" est en tout point remarquable, ambitieux et modeste à la fois, mais tellement respectueux des hommes qui travaillent et de ceux qui peinent à se nourrir tout simplement, qu'il en est émouvant.
Ses paroles sonnent juste, elles sont nourries de colère et de respect, de courage et d'exigence ; elles portent haut les valeurs du monde paysan que nos camarades bourbonnais défendent si bien à la fédé autour de Bruno, de Jean Claude, de Daniel, Christine ou Pascal, et de tant d'autres.
La prestation de Pierre Priolet venait à point compléter la présentation du rapport du secrétaire départemental, les deux sonnaient juste sur les mêmes accords du respect du travail, du juste prix du produit et de la vanité des aides, de la reconquête du lien entre producteur et consommateur...
Détonant sans être étonnant, c'est sur une partition bien plus terne que le représentant du Conseil Général s'est exprimé, entre discours convenu de la "langue de bois" et phrases creuses la seule chose qu'il ait apprise à l'assemblée doit toucher au traitement de la coccidiose dans les élevages de poulets à base de décoction d'ail...
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