Quand les cardinaux s'enferment au Vatican pour désigner leur cheferie papale, c'est la fumée blanche qui les libère de leurs tergiversations et qui fait monter au balcon celui qui figure l'unité de leur choix.
Qu'en est-il des rencontres extérieures du nouveau président français en passant par Camp David, Chicago, Bruxelles ou Berlin ?
Les grands du monde à l'échelle de la planète des riches ou de l'europe du capital n'ont de cesse de se rencontrer pour soit-disant rechercher des "accords" qu'ils ne trouvent généralement pas, et c'est la règle qui veut ça, pour que le jeu continue !
Depuis quelques jours et le grand festival neuropéen mobilise les médias et la grande loterie s'organise pour savoir si Hollande va réussir à dégommer Merkel au chamboule tout...
Tristement dérisoire ! L'un comme l'autre sait très bien que les choses ne vont pas changer, puisque pour l'Allemagne (comme pour la France à un degré moindre), l'acceptation de la mutualisation de la dette dans les euro-bonds consisterait à dénoncer le système qui permet à l'Allemagne de se financer à moins de 2% quand la Grèce est à plus de 20%.
Mais c'est justement parce que la Grèce est taxée à 20 %, l'Italie, l'Espagne ou le Portugal à taux fort également, que les banques peuvent se permettre de prêter à taux plus faible à l'Allemagne ou la France.
De solidarité européenne dans tout ça... pas plus que d'efficacité économique, c'est l'encadrement de la misère des peuples et de l'opulence des rentiers.
Des coups de menton de Hollande, pas plus que des gesticulations sarkozistes, rien à attendre qui change véritablement la donne, l'un comme l'autre ont de la considération pour la "DETTE".
Et tant que nos dirigeants politiques partiront du principe que la dette publiques est si légitime qu'il est du devoir des peuples d'en assurer le remboursement aves tant force intérêt qu'ils ne leur reste rien pour vivre, le changement de maintenant ne sera qu'enfumage.
La social-démocratie d'aujourd'hui ne porte pas mieux que celle d'hier les aspirations populaires, au mieux elle peut faire office de béquille ou de déambulateur à un capitalisme sénile, grabataire encore vivant sur son lit d'or quand le peuple se meurt de faim de liberté, de soif de justice, d'ambolie d'égalité.
Des siècles, des millénaires peut-être courus à la loi du fric... pourquoi pas essayer, ne serait-ce que pour quelques décennies la loi des hommes, des peuples, la SOCIALE ?
A force de le déconsidérer sous différents déguisements, peut-être faudra-t-il pour ça ré-inventer le communisme pour avoir la chance d'être autorisé à tenter de croire l'expérience possible.
Et ça c'est possible, à l'echelle du quartier comme à celui de l'Europe ou du monde, quand les lampions de la fête s'éteindront et que l'ingratitude sera le lot commun de ceux qui pensent pour agir plus qu'ils ne calculent.
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