Ce matin, le billet de Sophia ARAM allumait bien dame Morano un peu ministre de Fillon. Comme tous les humoristes d'aujourd'hui elle a la tâche facilitée par ces clowns qui nous gouvernent et qui prêtent si bien le flanc à la raillerie.
Mais le passage de la fin de son billet consacré aux voeux présidentiels m'a accroché plus fort tellement il colle au propos de mon billet d'hier.
Pour bien en profiter, allez tout de suite à 1 minute 40 secondes...
La rétrospective des voeux sarkoziens depuis 2007 est féroce pour l'image présidentielle. Elle illustre surtout comment ce petit personnage considère le peuple de France pour bien peu.
Cinquième exercice de style cette année, et c'est toujours la même rengaine binaire :
- l'année passée a été dure pour vous, taratata, blabla...
- l'année prochaine devrait voir une amélioration avec les effets de toute les actions que j'ai entreprises, taratata, blabla...
Jamais démenti par les faits, le président nous assure des difficultés dont on a pu vérifier l'existence tout au long de l'année à l'indicatif ; et il réserve le conditionnel à l'évocation d'un avenir encore incertain qui a le mauvais goût de lui désobéir chaque année !
Gageons que si, par malheur, c'était Sarkozy qui devait présenter les voeux présidentiels au soir du 31 décembre 2012, son discours défilerait sur le prompteur de cette façon :
"Françaises, Français, nous voilà au terme d'une année riche... de difficultés...
Les mesures que j'ai dû prendre pour conjurer la crise... n'ont pas encore donné la pleine mesure de leurs efficacité, mais ayez confiance... taratata, blabla...
(sous-entendu, maintenant que vous m'avez réélu pour 5 ans, fermez-la !)...
Faisons tout pour l'empêcher !
Faisons tout pour empêcher que son remplacement ne produise pas le même discours !
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