Le bourbier afghan livre une nouvelle victime parmi les professionnels de la guerre que nous lui livrons.
Ah que la guerre serait belle si, comme en Libye elle ne faisait passer de vie à trépas que les sous-hommes ennemis, fussent-ils parfois des femmes ou des enfants !
Mais mesurez bien le drame, la guerre tue aussi des soldats, des bons, les nôtres...
Il faut une certaine dose de cynisme pour s'inquiéter aujourd'hui de la fin catastrophique du conflit afghan, et pour les afghans d'abord !
Les pays occidentaux livrent là-bas une guerre de trop. Non parce que les forces talibanes représentent la voie du progrès dans cette région du monde, bien au contraire. Mais parce que ces créatures des américains au temps où les russes guerroyaient sur cette marge de leur empire, ces créatures ont échappé à le géniteur désormais embarrassant.
C'est la guerre de trop aussi parce qu'elle a signé la mainmise de l'OTAN sur la police du monde en lieu et place de l'ONU.
Et pour la France, c'est la guerre qui met bien en face de leurs responsabilités les donneurs d'ordre gouvernementaux et les soldats de métier.
N'y a-t-il pas plus de risque pour sa vie à s'engager dans l'armée pour aller brûler du pétrole de Total et casser des avions de Dassault et jeter en terre quelques indigènes, qu'à trimarder en coupure derrière la caisse d'un supermarché ?
Mais aujourd'hui le commanditaire de ces deux vies également gâchées, l'une dans la guerre étrangère, l'autre dans la guerre économique, est le même, marionnette à talonnettes agité par le MEDEF et les agences de notation.
Quant à l'image que j'ai choisie, elle devrait éveiller quelques réminiscences dans l'esprit de ceux qui ont connu pour y participer aux aventures coloniales du Maghreb ou d'Indochine.
La vie n'apprendrait-elle rien à ceux qui se croient des hommes ?
Le slogan humaniste d'aujourd'hui doit promouvoir une guerre :
GUERRE à la guerre, pour que vive la PAIX !
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