Deux cent cinquante mille emplois sur un an...
C'est, à la louche, quand bien même le rapprochement n'aurait guère de sens, ce que pourrait financer la somme "investie" dans les jeux par les français, pas tous les jeux ! juste ceux de la "Française des Jeux", grattage, loto, etc.
Onze milliards d'euros rien que pour les recettes de la Française des Jeux en 2011... Il faudrait y ajouter les recettes des casinos, du PMU et autres miroirs aux alouettes qui finisent de vider le gousset des joueurs avant même que toutes les courses du mois soient faites.
Il ne s'agit pas de promouvoir une quelconque prohibition sous la bannière des ligues de vertu, mais ne doit-on pas s'interroger sur cette explosion des mises en même temps que celle des occasions de jeux ?
Au moment où le pouvoir profile ses ambitions en matière de réforme de la fiscalité et de la protection sociale, ne serait-il pas judicieux d'éclairer les citoyens sur cette situation pour les convaincre d'aller voter plutôt que d'aller jouer.
Les occasions ne se représentent pasfois pas, ou plus !
Le bulletin de vote n'est pas ticket de jeu
Et si, au printemps prochain le seul choix promis aux français oscille entre Sarkozy au tirage et Hollande au grattage les patrons des boîtes de jeux pourront se les frotter... Ce sera trop tard, les citoyens auront misé tout leur pactole de citoyen sur le tapis vert et sortiront poches à l'envers pour aller pointer aux restos du coeur après avoir pris leur retraite à 65 ans.
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