mardi 15 novembre 2011

Et un, et deux, et trois z'euros !

Mario DRAGHI, italien à la tête de la Banque Centrale Européenne...
Mario MONTI, nouveau Président du Conseil en Italie après l'éviction de Berlusconi...
Lukas PAPADEMOS, successeur de Papandreou à la tête du gouvernement grec...
Trois hommes de la banque américaine Goldman Sachs sont maintenant arrivés aux manettes en Europe sous prétexte de mettre en oeuvre des solutions à LA CRISE des "dettes souveraines" qu'ils se doivent de bien connaître dans ses rouages les plus subtils, puisqu'ils en sont les promoteurs dans leurs précédents emplois au service d'une des plus grandes banques américaines que la crise des "subprimes" avait rendue célèbre en 2008.
Le petit monde de la grande finance est aux affaires au mépris des règles ordinaires de la démocratie.
Et si tout parallèle peut paraître abusif avec la crise des années trente et sa solution dans la guerre, tous les ingrédients sont réunis pour que, d'ici à quelques mois, un petit personnage fasse don de sa personne à la France pour atténuer son malheur comme Pétain l'avait si bien fait le 17 juin 1940.
Nul ne peut savoir aujourd'hui, ni où, ni comment, les peuples de l'Europe et du monde seront amenés à se déchirer, faisant encore couler le sang des hommes sur l'autel du fric. 
Mais tout comme le lecteur attentif de Mein Kampft pouvait connaître les intentions de Hitler bien avant que la guerre n'éclate, les lecteurs des traités européens de Maastricht ou de Lisbonne, les observateurs des dénis de démocratie constitués dans tant d'Etats européens pour faire adopter le diktat du capital comme loi commune, personne ne devrait pouvoir dire "je ne savais pas".
Il n'est jamais trop tard pour lutter. 
La Résistance de demain, celle d'aujourd'hui déjà, si étouffée qu'elle soit, aura raison de la barbarie une fois encore ; nécessairement, puisque c'est la voix des hommes libres !

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