L'actualité frémit tous les jours des spasmes de la crise. Si curieusement que cela puisse paraître, le caractère mondial du capitalisme qui diffuse la gangrène de sa crise à la terre entière en réserve l'épicentre à l'Europe : Irlande, Grèce, Portugal, Espagne, Italie... et la crise agit comme un formidable accélérateur de désunion, de l'Europe des 27 à celle de la zone euro, de la zone euro au couple franco allemand, d'une allemagne dont Angela MERKEL dit bien qu'elle veut avant tout préserver les intérêts partriculiers ("faire ce qui est bon pour le peuple allemand... éviter les dommages au peuple allemand..."), à une France ballottée dans une écourse à l'échalotte sous la houlette américaine relayée par l'Allemagne...
Des commentateurs osent une appréciation de la situation dans laquelle les pouvoirs politiques ne seraient plus à même d'assurer la prospérité de leurs peuples, pas plus qu'ils le seraient de maîtriser leur destin.
D'ici à quelques années quels événements seront repérés par les historiens pour figurer le Munich du XXIème siècle ou la poignée de main de Montoire ?
Un tel constat peut se lire en creux tel que les communistes le disent depuis des lustres : le pouvoir du capital ruine les peuples, est féroce pour les plus faibles et aiguise la concurrence et la division là où la coopération serait salutaire.
Les nazis avaient choisi les armes militaires pour partir à la conquète de l'espace européen voilà plus de 70 ans ; aujourd'hui c'est l'arme économique qui ravage l'europe et le monde, les victimes sont aussi au rendez-vous de cette triste histoire et ce sont les peuples. Les nouveaux maîtres s'auto proclament en piétinant leurs semblables. Merkel et Sarkozy y vont aujourd'hui de concert pour dicter leur loi à la Grèce ou à l'Italie. Si nous n'y prenons garde, demain l'Allemagne nous dictera la sienne, si ce n'est déjà fait !
Retraite à 67 ans... Kapital über alles, c'est pour quand ?
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