vendredi 1 avril 2011

Pourquoi Marine ?

Rien à voir me direz-vous ? et pourtant...
J'écoutais attentivement hier lors de la 1ère session de la nouvelle mandature du Conseil Général, un conseiller annoncer qu'il porterait sa voix sur le candidat présenté par la minorité de droite, dite de "l'Union Républicaine pour le Bourbonnais", mais pour l'homme, un ami semble-t-il avec qui il avait fait campagne. Se défendant bien haut de ne pas adhérer au groupe URB, dont quelques ressortissants n'avaient pas dû être très gentils avec lui.
Qu'un responsable départemental du Nouveau Centre doive tenter de justifier son vote pour le candidat de l'officine départementale de l'UMP ferait sourire si on ne touchait pas là, au-delà du pathétique, le plus grand ridicule. Car il en est, c'est certain pour penser et croire que voilà quelqu'un de courageux au point certainement de voter pour le candidat de droite, du "je t'aime, moi non plus" versus Morin-Sarkozy.
Mais le plus important dans la parole intéressante de cet élu de droite, du côté de son opposition au projet de réforme territoriale, est dans l'aveu qu'il fait à la presse : "... j'ai appris à ne plus être militant pour ne plus être qu'un défenseur de tous et de nos territoires."

Reconnaissons lui le mérite de cette franchise. Mais, inconscient du mal qui le ronge, cet élu dit du centre n'est-il pas le prototype de l'élu passe partout qu'il suffit de faire élire une fois pour que la question de l'élection ne se pose plus ? (élu depuis 1982).
"Apprendre à ne plus être militant" : quel beau programme, et tout simple à comprendre, il vous suffit de troquer la dépense en cotisations et menus frais pour les recettes en indemnités et notes de frais. Qui s'en plaindrait, le mal est si doux et supportable qu'on en oublierait que c'est un mal.


Et Pasteur n'a pas vécu assez longtemps pour trouver le vaccin.


Le besoin de militants, l'envie de militer, c'est bien là aujourd'hui la grande maladie. Il n'y a pas de parti sans parti pris, et les bonimenteurs, de droite comme de gauche, qui se hasardent à vouloir plaire à tout le monde et son prochain dès lors qu'ils sont établis ont perdu le boni. Ils font le lit de Marine.



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