Pas terrible... les choix de campagne portent des fruits bien décevants.
Sur le canton du Montet, l'observation des résultats du premier tour de l'élection législative permet de souligner des variations considérables en pourcentages comme en nombre de suffrages par rapport aux précédents scrutins.
Tactiques et stratégies électorales, équation personnelle des candidats, volatilité et inconstance des comportements électoraux... nombreuses sont les pistes à explorer pour en comprendre les causes.
L'insignifiance de la candidature socialiste aux cantonales de 2011, comparée à l'assise du député PS sortant porté sur la vague présidentielle apporte un élément de réponse ; tout comme la progression par rapport au score de Jean-Luc Mélenchon sur le canton d'élection d'une candidate conseillère générale.
Mais l'assise politique de la gauche de la gauche n'en n'est pas confortée par un regain durable face à des partenaires socialistes qui tirent plutôt bien leur épingle du jeu.
Quand bien même la participation a considérablement faibli par rapport à l'élection présidentielle, la perte de plus de 2000 suffrages par rapport au score de Jean-Luc Mélenchon sur la circonscription ne peut qu'illustrer à l'envers ce qui aurait dû être une "dynamique du Front de Gauche" (même phénomène amplifié sur les deux autres circonscriptions). La participation électorale est d'abord affaire de conviction (ou devrait l'être !). Après le constat maintes fois répété depuis quelques années d'une abstention massive mérite d'être analysé, et dès lors que des voix manquent à l'appel du côté de la gauche, et de la gauche de la gauche -qui par nature devrait mobiliser pour le changement-, il faut bien s'interroger sur l'évolution des comportements face à un monde politique déconsidéré par une forme d'autisme.
Plaire ou convaincre, la vie tranche.
L'étude des résultats depuis des scrutins plus anciens et sur l'ensemble des circonscriptions méritera d'être approfondie pour mesurer l'effet "front de gauche" et délibérer des prochaines orientations stratégiques des communistes.
En tout état de cause le retour à une logique de conviction semble plus que jamais nécessaire quand les limites et les insuffisances des pratiques de séduction sont approchées, voire même franchement dépassées.
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