lundi 9 mai 2011

Geronimo is out

La dépouille de Ben Laden est refroidie depuis quelques jours, et jetée à la mer "respectueusement" comme l'ont si bien dit les "journalistes" relayant l'information de la chefferie d'état étasunienne.
Le phénomène guerre et tous ses avatars criminels, terrorisme et contre terrorisme réunis est bien aujourd'hui le nec plus ultra de l'art de gouverner la planète.
A défaut d'une victoire napoléonienne capable de redorer dix blasons du même coup de mousquet, Obama s'est offert un bel argument de campagne en liquidant l'ex serviteur des intérêts américains en Afghanistan.
La méthode tient à la fois du règlement de compte dans un mauvais western et des pratiques quotidiennes des mafias multicartes...
Parler de justice dans une telle affaire abuse le vocabulaire ; qu'il s'agisse d'une vengeance ou d'un  règlement de compte peut-être, mais pour qu'il y ait justice il aurait fallu le temps de l'instruction et du jugement devant un tribunal, réquisitions et plaidoiries... bien trop risqué de voir dévoilé le vrai visage du terroriste d'Al Quaida échappant à la plus grande traque de l'histoire...
A moins que la scène ultime de ce théâtre de guignol ne vienne ici qu'à point nommé pour remonter un score présidentiel dans les sondages d'opinion. Décidément le petit homme qui nous gouverne n'a pas de chance, les milliers de centurions français qui guerroient aux frontières de l'orient auraient pu faire l'effort de débusquer cet ennemi public n°1 pour faire remonter le moral du chef suprème de leurs armées.

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