A l'issue du congrès départemental de la fédération de l'Allier du Parti Communiste Français le débat sur la candidature à l'élection présidentielle débouche sur la perspective paradoxale d'un dissentiment consommé.
Le bulletin de vote qui sortira du chapeau de la conférence nationale en charge de le proposer va mettre Mélenchon (candidat obligé de la direction nationale) face à un autre bien calibré comme candidat repoussoir, et le tour sera joué !
Et ce n'est pas sans avoir entendu les avertissements et récriminations diverses, variées mais constantes envers la direction nationale comme les élus qui posent leurs choix comme autant de lignes de conduite impératives tout en affirmant que ce ne sont que contributions au débat ! (à condition qu'on les suive). ! Alors oui, la messe est dite, et ce n'est pas renonciation que de l'évoquer car c'est le meilleur des cas. Il est encore possible que l'accord global entre les formations du front de gauche sur l'ensemble présidentielles législatives ne soit pas bouclé favorablement ; auquel cas nous nous retrouvons dans la situation calamiteuses de l'après collectifs anti-libéraux, passant de pas grand chose à moins que rien...
Le comportement des élus, gourmands d'auto désignation et tenant l'organisation pour ce qu'elle est dans leur pratique, accessoire, vont faire mine de singer le débat démocratique en assujettissant l'existence de leur organisation à la pérennité de leur mandat.
Les benêts auront le choix d'opiner du bonnet en se rangeant dans les rangs des supporters indispensables à l'ombre muette de qui veut briller en politique aujourd'hui.
Et le risque est grand de retrouver le grand désordre des collectifs antilibéraux qui avait conduit à la candidature de Marie-George Buffet...
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