Le peuple d'Espagne s'indigne ; les places de 200 villes bruissent des voix populaires qui ont fait défaut au pouvoir socialiste qui a pris une belle raclée aux élections régionales et locales.
Sous les coups conjugués de Pascal LAMY à l'OMC, de DSK au FMI et de Jose Luis Zapatero en relais efficace de la rigueur l'Espagne frémit, gémit, s'anémie, victime elle aussi de la pandémie capitaliste.
Est-ce à cette extrémité de petits valets du capital que se rétrécit le socialisme ?
Certes pas ! Et l'abus de langage "modernisé dans les années 70 pour préparer l'avènement de Mitterand fait plus de ravages qu'on l'imagine.
La social-démocratie à l'allemande ou à l'espagnole n'a guère de social que la mesure de la dose supportable de capitalisme sans révolte. Le renversement du capitalisme et l'établissement d'une société plus juste et plus humaine dans un monde de paix et de coopération n'est pas au préambule de son programme. Tout au plus on y trouve quelques pansements à poser sur les jambes de bois que les maîtres du monde ont la délicatesse de proposer aux vies qu'ils amputent. Ce sont les Kouchner humanitaires ou les Valls va-t-en guerre qui vous le disent... sans oublier Martine AUBRY, digne fille de son père Delors, qui trouve que Christine Lagarde ferait bien l'affaire pour succéder à DSK à la tête du FMI !!!
Dans le même temps, ceux qui défrichaient la voie du socialisme au coeur de leur projet, les COMMUNISTES, se sont évanoui.
Où sont les communistes Espagnols, Allemands ou Italiens ? Il en existe encore éparpillés dans des litanies de groupuscules ou happés par la "modernité" de nouvelles formations faire valoir d'une gauche de renoncement. Et quand un parti communiste subsiste ses militants ont bien du mérite de résister. N'est-ce pas ce qui nous attend ?
En France, nous suivons le même chemin ; il n'est que de voir les gesticulations de tous ceux que le mot communiste encombre, de tous ceux pour qui l'organisation du parti n'est qu'un accessoire dépassé, des élus hors-sol qui ne s'embarrassent pas d'attendre d'être sollicités par leur parti pour s'autoproclamer candidats...
Parler de révolution c'est bien, la saluer quand elle pointe son nez quelques part, c'est généreux, mais tout faire pour empêcher que ses graines populaires ne lèvent avec la belle promesse d'une récolte de bien vivre c'est mettre la barre à droite, Kouchner, Buisson, DSK, Delors, et combien d'autres petits ou grands qui ne font qu'usurper le mot pour mieux empêcher la chose : le socialisme
Le socialisme n'est pas rose quand les socialistes n'en cultivent que les épines.
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