"... un paf obscène est à la une" comme chantait Ferrat !
Hier soir c'était sur la 2 du service dit public !
En plat unique, du pouvoir en place, trop cuit et resservi cent fois, mais l'excès de cuisson n'a jamais attendri la carne. Le fond idéologique ne change pas d'un iota, il faut que la populace en bave un peu plus, plus longtemps, et, cerise sur le gâteau, qu'elle dise gentiment merci ! Car ça pourrait être pire !!!
L'entremet est servi par Ségolène, comme tous les desserts légers, ça brille dessus, mais c'est bien mollasson à l'intérieur; et puis l'essentiel est dit quand elle insiste sur la nécessité d'attendre 2012 pour revenir en arrière. La messe est dite, les deux thuriféraires sont dans leur rôle et quand bien même on inverserait les positions, Ségolène a bien rappelé son soutien à l'allongement de la durée de cotisation, ce qui rend complètement illusoire la retraite prise à 60 ans.
Au café pousse café, un duo de charme a été infligé aux téléspectateurs insomniaques : François et Bernard devisent sur leur déception face au discours de Fillon; leur accord est touchant. Que pouvaient-ils attendre d'autre de l'équipe Sarkozy ?
De deux choses l'une, si l'unité syndicale est si furieusement forte, pourquoi entretenir dix armées d'état-major et faire se regarder en chiens de faïence les quelques salariés qui restent syndiqués ? Et si des divergences existent, qu'elles s'expriment et qu'elle deviennent argumentaires pour gagner l'adhésion du plus grand nombre contre le seul adversaire qui vaille, le patron ou l'Etat patron. Et là on verra si quelques uns ont besoin qu'on leur remonte les bretelles pour éviter qu'ils se déculottent trop facilement.
Les travailleurs, les jeunes en formation, et même les retraités ont besoin d'une autre cuisine, de mets un peu plus roboratifs que le brouet qu'on leur sert; la cuisine syndicale a besoin de plus de piment, de profondeur dans le goût, de finesse dans l'assaisonnement, de force dans le plateau de fromage et de fraîcheur au dessert !
1 commentaire:
Comme toujours , télé réalité, même à la télé en politique , tout faire pour asseoir le fatalisme dans les têtes quand je te dit que le systême est pourri , enfin , nous avons du pain sur la planche!
je remarque que tu as toujours les mots justes!
amitiés et fraternité
Jean claude
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