ça y est, on est passé de l'autre côté, de la République, comme de la démocratie. Aux dires du Président dit de la République et de ses dits ministres, la police n'est plus aux ordres de la justice...
De l'Etat de droit nous venons de basculer dans l'état de droite... c'est une situation assez inconnue des générations d'aujourd'hui; les plus anciens l'ont déjà connu dans des circonstances cataclysmiques. Et aujourd'hui tout le monde (ou presue !) fait comme si le pouvoir poursuivait des visées ordinaires soucieuses du respect des principes républicains !
L'instrumentalisation de la violence, la phobie de l'étranger, le délire sécuritaire par caméras, fichiers ou milices interposés a fini de miner les fondement de notre démocratie en nourrissant les plus bas instincts d'un peuple manipulé à grand renfort de médias.
La grande saga de l'été avec les démêlées Bettencourt est emblématique de cette dérive du pouvoir et de sa capacité à anesthésier une opinion qui devrait se proccupper fort du sort qu'on lui prépare; pendant qu'on parle de ça on ne discute pas des retraites !
Et les syndicats et les politiques ont bien mordu à l'hameçon, puisqu'ils évoquent aujourd'hui la difficulté d'un Woerth pour conduire la réforme...
Avec lui ou avec un un autre, le problème est le même : la réforme en question est INSUPPORTABLE, point.
Demain il sera trop tard, la liberté sera mise en cage.
Trop tard pour les beaux marchands de discours bons gestionnaires de la descente aux enfers...
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