Ce que j'en pense... c'est d'abord avec une certaine tristesse que je constate l'absence d'effort de construction intellectuelle figurant une perspective de transformation lisible par l'ensemble des citoyens, partisans, alliés potentiels ou adversaires (ce que je dis parfois être l'absence de ligne idéologique active". Je suis fatigué de ne pas être surpris, interrogé, arrêté pour avoir besoin de relire les textes d'une direction que je vois toujours accrochée à la seule nécessité de son existence. C'est une certaine forme d'autisme; la confiance de la direction reconduite assez peu différente de la précédente au fond me semble moins asurée que celle qu'il faudrait afficher envers les forces d'à côté, front de gauche et au-delà. De cette façon, quand bien même on affirme l'existence maintenue du parti communiste français, on en réduit l'existence à celle de l'ustensile d'abord utile aux autres. Cette conception de l'ouverture me semble complètement perverse. Autant je suis favorable à l'ouverture qui fasse de l'organisation une structure accueillante aux autres dont j'ai toujours souhaité qu'ils soient communistes, eux aussi, autant je n'ai aucun goût pour une organisation dont la part de plus en plus réduite des adhérents cotisants assurent l'intendance de la résidence d'artistes de ceux qui ne consentent plus à cotiser sans perdre la qualité d'adhérent. Et plus encore pour garantir l'accueil de tous les orphelins d'une gauche désarticulée qu'il nous faudrait d'autant plus chouchouter qu'il ne sont pas et ne veulent pas être communistes. J'ai un goût immodéré pour la différence que je sais respecter; mais la base du respect passe par l'égale contribution à la réalisation. Mon parti n'a pas vocation à monter l'estrade pour quelques tribuns d'ailleurs dont les discours séduisants ne suffisent pas à garantir l'engagement. Prétexter la communauté d'analyse de la situation politique ne suffit pas à garantir la communauté d'objectifs de changement. Et c'est bien là qu'il nous faut, non seulement monter l'estrade, mais aussi écrire la charpente du discours qui va mobiliser une masse citoyenne plus déterminée dans sa conviction et plus forte en nombre. Le sursaut idéologique des communistes m'intéresse plus que le regain d'intérêt pour quelques transfuges du PS ou du NPA.Notre parti en avait encore les moyens, peut-être en dispose-t-il encore, pour peu qu'il ne soit pas obnubilé par les échéances électorales pour perdre encore un peu de la maigre influence qui lui reste parmi nes non-abstentionnistes.
2 commentaires:
Bien Daniel, mais toi tu en penses quoi?? Sincèrement j'aimerais savoir!!
Fraternellement
Sylvain
Ce que j'en pense... c'est d'abord avec une certaine tristesse que je constate l'absence d'effort de construction intellectuelle figurant une perspective de transformation lisible par l'ensemble des citoyens, partisans, alliés potentiels ou adversaires (ce que je dis parfois être l'absence de ligne idéologique active". Je suis fatigué de ne pas être surpris, interrogé, arrêté pour avoir besoin de relire les textes d'une direction que je vois toujours accrochée à la seule nécessité de son existence. C'est une certaine forme d'autisme; la confiance de la direction reconduite assez peu différente de la précédente au fond me semble moins asurée que celle qu'il faudrait afficher envers les forces d'à côté, front de gauche et au-delà. De cette façon, quand bien même on affirme l'existence maintenue du parti communiste français, on en réduit l'existence à celle de l'ustensile d'abord utile aux autres. Cette conception de l'ouverture me semble complètement perverse. Autant je suis favorable à l'ouverture qui fasse de l'organisation une structure accueillante aux autres dont j'ai toujours souhaité qu'ils soient communistes, eux aussi, autant je n'ai aucun goût pour une organisation dont la part de plus en plus réduite des adhérents cotisants assurent l'intendance de la résidence d'artistes de ceux qui ne consentent plus à cotiser sans perdre la qualité d'adhérent. Et plus encore pour garantir l'accueil de tous les orphelins d'une gauche désarticulée qu'il nous faudrait d'autant plus chouchouter qu'il ne sont pas et ne veulent pas être communistes. J'ai un goût immodéré pour la différence que je sais respecter; mais la base du respect passe par l'égale contribution à la réalisation. Mon parti n'a pas vocation à monter l'estrade pour quelques tribuns d'ailleurs dont les discours séduisants ne suffisent pas à garantir l'engagement.
Prétexter la communauté d'analyse de la situation politique ne suffit pas à garantir la communauté d'objectifs de changement. Et c'est bien là qu'il nous faut, non seulement monter l'estrade, mais aussi écrire la charpente du discours qui va mobiliser une masse citoyenne plus déterminée dans sa conviction et plus forte en nombre. Le sursaut idéologique des communistes m'intéresse plus que le regain d'intérêt pour quelques transfuges du PS ou du NPA.Notre parti en avait encore les moyens, peut-être en dispose-t-il encore, pour peu qu'il ne soit pas obnubilé par les échéances électorales pour perdre encore un peu de la maigre influence qui lui reste parmi nes non-abstentionnistes.
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