lundi 14 juin 2010

NON

Le seul pouvoir qui existe, c'est celui de dire NON !
60, 61, 62, 63... 65 !
NON,
tout simplement, NON !
Une vie de travail, normale, doit naturellement trouver son terme autrement qu'en lamentations à l'entrée du cimetière.
Le respect des travailleurs passe d'abord par la reconnaissance de leur labeur dans la dignité du salaire. Et ceci est loin d'être acquis.
Le second acte respectueux de la contribution des travailleurs à la richesse commune réside aussi justement dans l'exercice du droit au repos. Occasionnel avec les congés, ce droit était déjà contesté par le patronat en 1936, il soulève toujours aujourd'hui les mêmes oppositions des possédants. A cela rien d'étonnant ! Seuls pourraient s'en étonner celles et ceux qui s'imaginent qu'il est possible de "moraliser" le capitalisme, et celles et ceux, bien naïfs, qui pensent qu'il faut s'activer à le "dépasser".
Le vrai  combat est bien dans la mobilisation et la lutte de classe, dans la prise de conscience qu'il n'est pas de compromis possible avec l'adversaire de classe qui ne soit de la compromission.
La retraite est un droit; plus qu'un droit, c'est un devoir des jeunes générations à l'endroit de leurs ainés pour tisser les liens qui font la société des hommes différentes des troupeaux.
Education, santé, retraites, transports publics, eau ou énergies, combien de domaines vitaux livrés au marché et à la "concurrence"  sont aujourd'hui dévastés par la droite au pouvoir après avoir été mis en jachère bien opportunément par la social démocratie. 


Les politiques bavardent et se perdent en conjecture sur les évolutions démographiques, la vie plus longue et les déficits à résorber... Les directions syndicales se comportent comme autant de fous du roi marionnettes du pouvoir pour tenir le couvercle sur la marmite et faire au moins semblant de s'opposer...


C'est bien d'un véritable soulèvement populaire dont nous avons besoin; un soulèvement qui libère l'énergie de toutes celles et tous ceux qui n'en peuvent plus d'être oubliés, pour que le changement s'inscrive dans la vie aujourd'hui, ici et maintenant. 
Les perspectives électorales existent, mais ne garantissent en rien la remise en cause du processus de perte de la démocratie et des droits élémentaires qui est engagé. C'est donc bien l'engagement citoyen qu'il faut solliciter et porter haut.


Debout les damnés de la terre ! Aujourd'hui comme hier, rien ne sera gagné sans l'arracher.

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