Mais où est donc passée la valeur ajoutée ?
Les retraites, ça coûterait les yeux de la tête à ceux à qui on n'en promet plus...
La santé, ça coûte un bras, c'est mortel pour les manchots...
L'éducation, c'est une fortune ma pauv'dame, pensez donc les fonctionnaires c'est la ruine...
Quand on y regarde de plus près, des sous on en trouve; il suffit de mettre ses mains dans les poches de ceux qui s'en mettent plein les leurs...
Il y a de chiffres qui ne peuvent pas mentir, ceux qui tracent le circuit de la plus-value par exemple : en près de trente ans cette part d'enrichissement collectif procuré par l'activité des travailleurs a été accaparée par les rentiers. Nous sommes désormais dans une république très oligarchique dans laquelle la masse de ceux qui s'appauvrissent n'a de cesse d'engraisser la fortune d'une caste privilégiée.
Le tansfert de richesse nationale des salaires vers des profits capitalistes représente de 80 a 110 milliards d'euros par an !
Ce phénomène combiné au fait que la richesse nationale a doublé dans les quarante dernières années donne la mesure de la spoliation des masses populaires en même temps qu'il explique l'explosion des fortunes indécentes tant dans leur mesure que dans l'exposition qui en est faite.
Le fameux slogan de Sarkozy est bien appliqué : travaillez plus pour gagner plus !
Il est vrai qu'il avait été discret sur le fait que ceux qui doivent travailler plus ne sont pas ceux qui gagnent plus !
Que nos rentiers reviennent au régime de 1980, et tous les régimes sociaux croûleront sous les excédents au point qu'on pourrait assurer la gratuité des dépenses de santé et d'éducation, tout en ramenant l'âge de départ en retraite à 55 ans pour tout le monde... y compris les sénateurs !
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