mardi 15 juin 2010

Et si la Belgique n'existait plus...

L'entretien avec le journaliste belge qui avait lancé ce canular en 2006 ne manque pas d'intérêt. A écouter avec le lien suivant :
Et si la Belgique n'existait plus...


Les élections belges du week-end dernier ne manquent pas d'interroger sur la logique séparatiste qui anime de nombreuses forces politiques dans l'ensemble de l'Europe. Qu'il s'agisse de la Hongrie ou de l'Italie,  de nombreuses autres formations politiques qui se réunissent sur le même dénominateur commun : les "riches" ne veulent plus vivre avec les pauvres. Que ces formations frayent dans les eaux de la droite jusqu'à la plus extrême n'a rien d'étonnant. En Italie la ligue du Nord de Bossi bien en cour chez Berlusconi... Rien d'étonnant pour le courant qui n'a que le capital au pouvoir pour fond de commerce.




Les frontières des Etats sont assez mobiles au fil des siècles. Les ambitions impérialistes les repoussent avant qu'elles n'explosent en myriades de confettis sitôt le tyran hégémonique ramené à la raison par les résistances internes.
Aujourd'hui Bruxelles est-elle promise au sort du Berlin d'avant hier ?


L'Europe issue de tous les traités qui ont fait du vieux continent un pôle accessoire du capitalisme mondialisé a bien généré ces crises identitaires aux antipodes des logiques de progrès, de coopération, d'entraide et de partage auxquelles les peuples peuvent aspirer.


Ne berçons pas les européens d'illusions, il n'y aura pas d'Europe -si tant est qu'elle soit utile à construire à l'échelle du continent-, et en particulier pas d'Europe sociale, si les peuples ne s'emparent pas chez eux déjà des exigences démocratiques propices à une construction communautaire mettant le développement économique au service du progrès social. 

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