Neige en hiver, sécheresse en été, malheureuse conjonction des vents de sud ouest avec les grandes marées... et les digues mal raccommodées du capital cèdent ici et là, plongeant les hommes, les femmes et les enfants dans le grand bain de la désolation, sans bouée ni chaloupe.
Sarkozy qui tonne sur la nécessaire destruction des constructions édifiées en terres inondables à grands renforts de permis publics n'est-il pas proche cousin du patron du Titanic ?
En Haïti, les pauvres parmi les pauvres pleurent leurs disparus et s'en rendent à dieu, ignorants qu'ils sont que le dieu qu'ils invoquent fut d'après leur croyance créateur du ciel et de la terre qui les mortifient.
En Europe les grands mobiles du travail ou des congés vivent le calvaire des jours de grève, cloués au sol qu'ils méprisent tant, là, juste sous leurs pieds, mais si loin de leur tête, scotchés à cette terre dont ils ont privé les fraises d'importation, impuissants à comprendre que les hommes ne sont que passagers coloc’à terre.
Des ministres qui gesticulent, ministricules… des patrons pas poltrons qui volent au secours des finances de l’entreprise en réclamant la « réouverture du ciel »… Ciel mon profit !
Rien ne va plus dans ce bas monde dès lors qu’un cracheur de feu s’excite dans les terres glacées de l’Islande.
Des euros perdus par centaines de millions !
En vérité je vous le dis, c’est la CA-TA-STRO-PHE ! le 11 septembre en pire… Allez savoir si Ben Laden, Castro ou la mémoire de Louise Michel ne rôderaient pas par là !
Encore heureux qu’il n’y a pas de volcan sous le sable irakien pour enrayer la planche à dollars de la reconstruction !
Encore heureux qu’il n’y ait pas de volcan sous la poussière afghane pour enrayer la planche à dollar de la guerre !
Encore heureux qu’il n’y a pas de volcan sous les ruines de Gaza pour retarder encore le salut des palestiniens !
Rien ne va plus sous le soleil des Caraïbes quand les écailles de la terre se frottent et craquent engloutissant les bidonvilles…
Rien ne va plus non plus sur toutes les terres du globe dévastées par les appétits capitalistes de l’agro business ou de la déforestation…
Rien ne va plus, mais faites vos jeux ! La Française des jeux veille au grain, s’il vous reste quelques pièces jaunes après avoir contribué bien volontairement au bon fonctionnement des causes humanitaires, vous pourrez bientôt vous défaire du peu d’argent qui vous reste en pariant sur les prochaines catastrophes naturelles !
Au fait, savez-vous où en sont les sinistrés des inondations du Cambrésis à l’automne 2008 ?
… et les victimes du tremblement de terre du Chili ? Et …
Non bien sûr ! Seules les victimes s’en souviennent.
Si seulement les victimes du capitalisme faisaient de même et retrouvaient leurs esprits un grand matin d’élection, quand ils ont le loisir de voter…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire