... si tant est que l'Etat soit en haut !
"33 700 pertes nettes d’emploi au quatrième trimestre 2009, annonce le Pôle emploi. Disposant des chiffres du quatrième trimestre, l’Insee a pu établir un bilan du chômage en 2009. De fin décembre 2008 à fin décembre 2009, l’emploi diminue de 1,9% soit 321 500 salariés de moins dans le privé. « Les pertes d’emplois en 2009 sont bien supérieures à la récession du début des années 1990. Ce n’est pas surprenant car le PIB à reculé de 2,2%, du jamais vu depuis l’après-guerre », a indiqué le directeur des statistiques de Pôle emploi Bernard Ernst. Un tel volume de destruction n’a jamais existé depuis que la France réunit des statistiques sur le chômage. Or, l’Insee s’en charge depuis sa création, en 1949."
En faisant le point sur l'emploi on constate aujourd'hui que l'année 2009 aura vu disparaître de l'ordre de 1000 emplois industriels par jour !
Après ça on peut bien parler d'emploi, des jeunes ou des seniors, des femmes ou des zombies, la modification des règles de calcul ne suffira plus à masquer la catastrophe sociale de ce massacre de l'activité économique dans l'agriculture, l'industrie ou les services, de ce bradage du pays tout entier, du sacrifice de sa jeunesse dont la formation et l'accès à l'emploi sont mis à mal...
Mais l'Etat n'est pas en reste ! dans l'exercice de sa réforme dite de "modernisation" la fonction publique d'Etat a perdu plus de 100 000 emplois en trois ans. Un coup d'oeil au document présentant les grandes lignes du budget 2010 en matière d'emploi et salaire dans la fonction publique suffit à éclairer la perspective dramatique qui se dessine pour les plus faibles qui ont le plus grand besoin de la protection publique dans tous les domaines.
Pour lire ce document, passer par ICI.
Et maintenant, après avoir saigné la fonction publique, le gouvernement a le toupet d'envisager de mettre en place un dispositif pour recueillir l'avis des français sur le service de leurs fonctionnaires ! Réponse attendues, queues qui s'allongent aux guichet, accueil qui laisse à désirer, lenteur dans le traitement des dossiers...etc ! etc !
Et on entendra qu'il est urgent de privatiser à tout va les miettes de service public qui restent !
Tout ça sans compter dans l'emploi qui reste la proportion grandissante de précarité gonflant sans cesse la cohorte des travailleurs pauvres.
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