lundi 25 février 2013

Le changement c'est maintenant...

Si le temps des voeux est passé, la perspective de vie meilleure reste ouverte dans notre monde, pour peu que soient entretenues les utopies d’aujourd’hui qui forgeront les réalités de demain.
La difficulté grandissante depuis quelques années tient surtout à la régression démocratique qui ajoute à l'exploitation capitaliste modernisée de la mondialisation la domination de classe des élites élues toujours à la recherche du lien à retisser avec un peuple de citoyens majoritairement étrangers au jeu politicien. Cette quête aussi désespérée que désespérante ne fait que précipiter le phénomène de déconsidération des organisations politiques au profits d'amalgames improbables et fluctuant au gré des échéances électorales ; le rassemblement conjoncturel instrumentalise les citoyens et leurs espérances au profit du statu-quo dérisoire d'une situation de conservation du nouveau "privilège", celui de la représentation. Il suffit de décrypter les réactions à l'attente de non-cumul des mandats, d'observer les candidatures qui ne peuvent émaner que du sérail des "déjà-élus", notoriété oblige !!! ou encore d'analyser les nouvelles pratiques dites de la démocratie "participative", "active" ou "citoyenne" pour vérifier que c'est à la résurrection d'un monde d'ancien régime qu'on assiste avec la valorisation des rapports de vassalité et des phénomènes de cour. La démocratie républicaine s'étiole d'autant plus vite que les pouvoirs politiques ne s'exercent plus sur les lignes idéologiques qui fondent leurs orientations mais en délégation dites de "compétences" qui font exécuter des mesures de droite par les pouvoirs de gauche bien plus souvent que des orientations de gauche imposées à la droite. S'y ajoutent bien sûr les arrangements de consensus sur le moins disant politique pour former les alliances majoritaires garantissant le maintien ou l'accès au pouvoir...
Dans ces conditions comment s'étonner de la démobilisation citoyenne devant les urnes ?
Des sur-infections viennent régulièrement aggraver le mal avec la conduite des affaires européennes ou le violent appétit de violence qui conduit chacun à faire sa guerre chez les autres ; ne serait-ce que pour garantir les débouché de son marché des armes et des munitions !
Raison de plus pour rester résolument OPTIMISTE, réellement OPTIMISTE, parce qu'il reste des hommes, des femmes et des enfants du monde qui aspirent à un monde meilleur comme il en existait - peu il est vrai - au pire moment de la seconde guerre mondiale, au printemps 43 quand la Résistance unifiée allait produire le programme du CNR.
La lutte d'aujourd'hui est différente, l'échelle en est plus mondiale encore... La différence de potentiel des armes des deux camps est encore plus démesurée... La collaboration active avec la puissance oppressante ou l'abandon frileux à la fatalité ne l'est pas moins. Mais cette guerre idéologique d'abord, économique ensuite avec son cortège d'effets sociaux collatéraux n'est pas perdue d'avance.
C'est bien d'engagement des citoyens dans les organisations politiques, syndicales ou associatives dont le monde a besoin ; mais dans le respect des règles démocratiques et de la nature de ses objets.
L'instrumentalisation des syndicats ou des associations par le pouvoir politique est le premier obstacle. L'abandon du recyclage des tenants du MEDEF par la droite ou des ex-dirigeants de la CFDT par les socialistes en serait un signe. Le retour à la marge de l'action publique de solidarité du travail associatif en serait un autre.
Il restera beaucoup à faire pour permettre à chacun d'être utilement actif, désaliéné de toutes les formes d'accaparement démocratique.
Mais le rêve est à la portée de la main et de la voix !

Pour une terre où l’intelligence et la raison l’emportent sur la paresse des croyances et la vanité du pouvoir…
Pour un monde où l'intelligence et la raison gagnent sur la vanité des croyances et la paresse du pouvoir...

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