samedi 10 juillet 2010

Qand j'y pense...


L'espoir préserverait-il de la déception ?
Ce serait un sujet de dissertation intéressant auquel tout bon élève pourrait répondre sur un plan en trois actes,  du grand classique, du genre oui, non, mais si...
Oui bien sûr, la méthode coué peut toujours faire ses preuves avec les individus creux chez qui seule l'autosuggestion résonne.
Non bien sûr, l'espoir n'étant assis que sur les impondérables, toutes choses sur lesquelles on ne peut que bien peu, il est tout à fait illusoire de s'imaginer que la déception est exclue; ne serait-elle pas plutôt ineluctable ?
Mais si, voyons, l'espoir misant sur l'accessible, il privilégie le moyen ou le médiocre, celui qui s'accommode, qui se plie, c'est tellement commode, Et par nature, celui en qui on va placer son espoir ne peut être que la pâle copie du nécessaire. Pas de déception donc, c'était prévisible, en faisant le choix de la demi-mesure, l'espoir n'autorise que le prévisible !
C'est d'ailleurs pour ça que La Fontaine a pris de son temps pour écrire quelques fables qui fait parler la grenouille ou le boeuf...
L'espoir est tristement incomplet, jamais l'utopie !

Dommage que les échéances électorales n'aient jamais suscité que de l'espoir à gauche !

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