mardi 9 octobre 2012

Chavez réélu à la présidence du Venezuela

Décidément rien ne va comme il faudrait ; et on sent poindre dans le papier publié sur le site du Monde International une forme de déception bien illustrée par la photo du... vaincu.

"Le président vénézuélien Hugo Chavez a promis de poursuivre et d'accélérer la construction du "socialisme du XXIe siècle". Va-t-il tendre la main à ses adversaires politiques ? L'opposition pourrait-elle l'accepter ? Restera-t-elle unie dans la défaite ? Au lendemain du scrutin qui a donné la victoire au chef de l'Etat, réélu avec 55 % des voix, observateurs et responsables politiques s'interrogent."

La fortune de Capriles n'a pas suffi à convaincre une majorité de vénézueliens de renoncer à donner à Hugo Chavez son troisième mandat à la tête de l'état. Pourquoi "les observateurs et les responsables politiques s'interrogent"-ils ?" N'ont-ils pas encore compris que l'Amérique du sud frémit depuis quelques années d'un renouveau démocratique qui l'éloigne ou la libère d'une tutelle capitaliste mortifère ? 
En reconduisant Hugo Chavez à la présidence de la République, le peuple vénézueliens ne fait que manifester sa satisfaction d'avoir vu un gouvernement travailler à son mieux être en matière sociale, dans le domaine de la santé ou de l'éducation.
Ils ne comprendraient donc rien à l'histoire ces bougres sud-américains qui construisent à leur façon un petit bout du chemin vers le socialisme... qui plus est en votant pour un président qui fit soigner son cancer à Cuba ! Pensez-donc !
Ceux qui ne comprennent rien au sens de l'histoire ne sont pas ceux que Le Monde désigne à la vindicte des libéraux de tout poil, de la droite dure à la gauche molle ; ce sont bien ceux qui ont l'ambition féroce de nous faire passez les vessies de la rigueur pour des lanternes de carnaval. N'en déplaise à tous ces gardiens du temple de la finance mondialisée, sur tous les continents restent des femmes et des hommes qui ont la volonté de construire un avenir plus radieux aux peuples d'une terre ravagée par la misère, la guerre et la faim, un monde de richesse partagée, un monde sans armes et sans restos du coeur.

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