samedi 26 février 2011

Plus ou moins ?


La communication numérique sous toutes ses formes est omniprésente dans tous les domaines. Sans être épargnée par les travers des autres médias, en les accentuant parfois, en générant de nouveaux aussi, ces fils d'information sont aujourd'hui tricotés par toutes les générations. Chacun en apprivoise les usages avec plus ou moins d'habileté; mais tous en sont partie prenante, ne serait-ce qu'au second degré quand les internautes font partager leurs informations et les exploitent dans leur activité professionnelle ou militante.
En aucun cas ces formes de communications et d'échanges, improprement dites "virtuelles", ne doivent se substituer aux modes plus traditionnels de la parole et de l'écrit papier. C'est de la bonne alchimie dans l'usage combiné de tous les médias que s'architecture une bonne communication.
... Le tout restant bien sûr conditionné par l'existence, la pertinence et la qualité du CONTENU ! Pour bien les faire passer, il faut produire des idées. 
Dans la communication politique, tout comme dans une stratégie commerciale, trois grands volets doivent s'ouvrir et s'articuler :
la proposition : constuction idéologique portant les objets du projet politique
la mesure de l'adversité : appréciation du niveau de l'adversité, de ses angles d'attaque et de la limite acceptable de partenariat/concurrence dans le camp allié.
la mobilisation : c'est dans ce domaine que les médias "chaleureux" sont naturellement privilégiés, mais l'assentiment, l'adhésion au projet et l'engagement dans le soutien se nourrissent à tous les supports en fonction des conjonctures.
Dans tous les cas de figure une faiblesse dans ce triptyque ruine une bonne part de réussite.

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