Tous les journalistes nous le rabachent à longueur d'antenne : c'est le marché qui décide, c'est le marché qui oriente, qui s'inquiète, qui fait plonger les bourses... et trembler les gouvernements !
Le pouvoir n'est plus dans le politique dont les discours anesthésient l'opinion, pas plus dans l'économie réelle qui laisse les jeunes sans travail jusqu'à trente ans et jette les autres avant cinquante ans, le pouvoir est dans les mains du marché.
Je l'ai d'ailleurs rencontré hier matin, le marché, à Montluçon un dimanche matin, jour de marché Ville Gozet.
Celui là de marché est bien vivant, humain, populaire, dans tous les sens du terme puisque j'y ai croisé les copains qui distribuaient les tracts à propos de la réforme des retraites, et toute la population bigarrée de la rive gauche. Fripes et primeurs, plants de tomates et fromages du pays, jeunes et retraités, tout le monde fait son marché !
Mais là aussi c'est la loi du MARCHE, de l'autre, celui qui fait flamber la bourse en vidant les nôtres.
Les bancs de chaussures à 10 euros la paire se suivent et se ressemblent tous, sans compter la maroquinerie des vendeurs africains ou la lingerie spécifique proposant le nikab très fashion...
La chaussure ou le sac à 10 euros vient de Chine, c'est le MARCHE ? vous savez, celui qui offre aux enfants de chez nous chômage, petits boulots et précarité à tous les étages et aux enfants chinois le privilège de coudre les fripes et les sandales à 10 balles qui conviennent au pouvoir d'achat de nos pauvres, chômeurs, petits boulots, précaires, vieux désargentés ou jeunes en galère...
La boucle est bouclée ! c'est ça le MARCHE, celui qui marche pour le capital.
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