samedi 21 février 2015

L'art et l'histoire



Pour tout le "petit peuple" vivant l'espoir, attendant son "grand soir", Jean FERRAT a été, et à toujours restera, le porte-parole de la vie.
L'époque est malheureuse, aujourd'hui, qui se satisfait de quelques branquignoles crevant l'écran, sortant des urnes dans une démocratie d'Ancien Régime, ou roulant sur l'or des autres, que, jamais, leur manque de talent, de courage, de sincérité ou de respect n'a rendu vrais, courageux, talentueux ou respectables.
Pales copies  aujourd'hui des espoirs ambitieux d'hier, l'art est triste aujourd'hui, banal et sans ampleur ; un peu comme si la pensée s'asphyxiait sous les fards sombrement éclatants de l'apparence.
Et pourtant le "petit peuple" d'aujourd'hui fourmille toujours de la multitude de ses grandes et belles personnes qui, comme au temps de Ferrat enfant seraient capables de préserver l'enfant juif du sort infâme fait à son peuple.
Et pourtant le pinceau, la mélodie, le verbe et le crayon sont toujours féconds, dans l'ombre aujourd'hui.
La vigueur de l'art a toujours été un bon signal de l'état de son monde.

Ce n'est pas chez les chauffeurs de salle des vedettes d'aujourd'hui  qu'il faut chercher les talents passeurs de siècles.

Il n'y aura jamais de petit matin qui chante l'espoir du lendemain sans la modeste préparation de la veille au soir... C'est là qu'est le "grand soir", celui qui rassemble le "petit peuple" des grands hommes.

Picasso tient le monde au bout de sa palette...

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