Ce qu'en disait Marion d'ALLARD en présentant le documentaire dans l'HUmanité...
C’est un portrait atypique de Nicolas Sarkozy que propose le documentariste et photographe William Karel. Un portrait brossé par les correspondants de la télévision et de la presse écrite étrangère en poste à Paris. Dix-huit d’entre eux se prêtent au jeu, et le résultat est surprenant. « Nous avons fixé une quinzaine de moments forts du quinquennat, du bling-bling aux dérapages, du discours sur “l’homme africain” à la laïcité, les Roms, le printemps arabe, les relations avec Angela Merkel et Barack Obama, la candidature du fils Sarkozy à la tête de l’Epad », explique le réalisateur. Les mots qui décrivent Sarkozy, bien plus critiqué hors des frontières qu’il ne l’est par la plupart des grands médias en France, sont parfois durs, souvent drôles. « Pour dire vrai, je ne pensais pas que ce serait aussi virulent. Finalement, les journalistes étrangers ont tellement cru au changement, à la rupture, que certains disent avec le recul qu’ils ont honte de leur naïveté de l’époque », raconte William Karel. Nourri d’images d’archives, de photos et d’extraits d’articles de journaux, Looking for Nicolas Sarkozy est moins un portrait qu’une véritable critique politique. En filigrane, le documentaire est aussi une critique des médias. Un film qui doit « rafraîchir les mémoires, à quelques mois des élections », espère son réalisateur.
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