Dépenses courantes réduites de plus de 20% et au nombre desquelles figurent les activités de maintenances. :
quand il s'agit de choisir entre profit et sécurité, le capital sécurise à fond... ses profits !
Dissimulation d'incidents, falsifications de rapports d'inspections, les journalistes qui enquêtent peuvent s'étonner de tout, jusqu'au retard mis à prendre la décision de noyer le coeur d'un réacteur à l'eau de mer... parce qu'en le faisant il devenait irrécupérable !
Le séisme dramatique et ses multiples répliques secouant le Japon aurait bien suffit à son malheur sans qu'une autre réplique, tout aussi terrible s'y ajoute, celle de la catastrophe nucléaire. Jusqu'où ira la folie des hommes gavés et bouffis de dollars, d'euros, de yens comme de roupies dérisoires et qui se croient capable de piller plus un monde qui les rappelle heureusement à l'ordre et à la petite mesure de la condition humaine.
En 2005, Georges CHARPAK, prix Nobel de physique écrivait dans son essai "de Tchernobyl en Tchernobyls" :
Le problème de la sécurité des centrales est trop crucial pour être laissé aux mains des seuls financiers, ces champions des optimisations boursières".
Malheureux visionnaire, que n'est-il pas entendu encore aujourd'hui par les falots qui nous gouvernent en bradant tout de la richesse publiques aux intérêts privés qui s'en gavent !
Le Japon est victime aujourd'hui de deux catastrophes, l'une est naturelle et secoue la terre, l'autre est l'issue naturelle de l'avidité capitaliste disposée à sacrifier les peuples sur l'autel du profit démesuré de quelques uns. Il parait aussi naturel qu'urgent de changer ce monde.
Merci à l'humanité pour quelques bons papiers sur ces sujets.
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