mercredi 5 février 2014

OGM


Les élus européens débattent de l'usage des manipulations génétiques des plantes à profit qui peuvent accessoirement nourrir bêtes et gens. Du coup l'impact santé et la nocivité de ces objets sur l'environnement naturel qu'ils trahissent est de peu d'importance aux yeux des financiers qui nous gouvernent.
Les scientifiques encore un peu libre de leurs recherches et de leur parole dénoncent bien les risques encourus par ces apprentis sorciers qui se croient maîtres du monde et du vivant au point que la guerre est devenue leur industrie préférée.

Des études abondent qui prouvent qu'en injectant un gène herbicide dans une plante qui devient de la sorte tueuse de l'herbe en question, se développent des résistances à l'herbicide qui deviennent difficiles à compenser sauf avec des doses de plus en plus importantes d'herbicide. Empoisonnez-vous mes frères... qui pourrait bien s'étonner aujourd'hui que les plus farouches défenseurs des OGM sont les mêmes firmes qui produisent les herbicides dont ils prétendaient limiter l'usage et qu'en fait ils démultiplient. Le semencier empoisonneur devient ainsi le passage obligé du cultivateur otage et rouage consentant dans la machine à profit.



En va-t-il bien autrement dans la culture de la gauche qui, depuis quelques années a été injectée du gène anticommuniste jusqu'alors naturellement présent dans l'ivraie de droite ?

Les thèses social-démocrates ainsi mises en grande culture ont pu produire des récoltes économiques et sociales assez proches du rendement financier et des désastres sociaux des régimes de droite. Pour poursuivre dans la même direction d'autre manipulations ont été expérimentées pour débarrasser le peu qui reste de la gauche de la prolifération communiste ; le front de gauche y parvient assez bien en entretenant un désordre idéologique propice à la réduction du débat politique sur la seule frimousse des postulants au pouvoir. Tout comme l'agriculture paysanne respectueuse de la terre et des hommes est en passe de disparaître au profit d'une industrie aussi dévastatrice pour la santé des hommes que pour celle de la terre, la politique hors sol ou grosse consommatrice d'intrants pour cultiver les mêmes élus sur les mêmes parcelles ne dure qu'un temps. Il faudra bien une nouvelle dose de décentralisation et un remembrement judicieux des circonscriptions électorales pour que ça dure un temps encore. 

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