mercredi 4 avril 2012

à vos marques...

Entretien de Jean-Luc Mélenchon pour "Cerises", le journal en ligne des "communistes unitaires :

"... Vous avez clairement dit que vous ne participeriez pas à un gouvernement sous l’autorité de François Hollande. Comment faire pour que cela ne soit pas perçu comme faisant passer au second plan l’enjeu d’une victoire de la gauche ?
Je ne participerais pas à un tel gouvernement parce que ce n’est pas de ma personne dont il s’agit. Je représente des courants, des électeurs qui ont des avis peut-être différents sur cette question et je ne dois trahir personne. Il reviendra aux composantes du Front de gauche de prendre position.
..."

Par ailleurs, et ce n'est pas en totale contradiction puisque "Il reviendra aux composantes du Front de gauche de prendre position", ce qui autorise Serge FAUBERT à envisager comme "pressentis" trois communistes ministrables dans le premier gouvernement d'un quinquennat Hollande.

Les bruits et rumeurs sont les outils ordinaires de la déstabilisation de positions établies. Celle du Front de gauche dans la campagne des présidentielles l'est assurément sous la conduite de Jean Luc Mélenchon. Ce dernier affirmant à qui veut l'entendre qu'il ne sera pas ministre de Hollande, il n'est pas anodins de tester l'hypothèse de la participation de ministres communistes. Est-il vraiment nécessaire de laisser courir sur une telle piste ?

L'expérience du pouvoir n'est-elle pas, paradoxalement, le plus formidable révélateur des faiblesses humaines.

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