dimanche 9 novembre 2014

Murs murs



25 ans après "la chute du Mur de Berlin" les médias reviennent sur cet événement majeur de la fin du 20ème siècle. Mais il semblerait que pour l'heure l'histoire du mur soit réduite à sa chute, un peu comme le soulagement de la guérison attendue d'une maladie réduite à ses symptômes.
Rien sur l'origine... il est bien trop dangereux d'apprendre à réfléchir en inscrivant les faits dans l'histoire, en li(s)ant la chaîne ininterrompue des causes et des conséquences pour comprendre le maillon d'un présent.
Pour qui douterait de la grande manip, il suffit de regarder comment la grande commémoration du centenaire de la "Grande Guerre" se conçoit... Jaurès serait-il mort pour rien ?
Il est d'autant plus important pour les pouvoirs qui se croient aujourd'hui autant maîtres du monde qu'ils le seraient de leur fortune d'interdire l'accès à la connaissance que ces mêmes pouvoirs n'ont de cesse de bâtir de nouveaux MURS, symboles sanglants de la violence faite aux peuples, partout de par le monde.
Et nous ne sommes pas préservés d'autres constructions de la honte quand on entend la droite, son extrême, et même quelques autres zélateurs de l'exclusion préconiser qu'on boucle à double tour portes et fenêtres pour laisser l'étranger là où il ne l'est pas.
Curieusement on n'a jamais construit tant de murs que depuis que la "mondialisation" a aboli les frontières pour la libre circulation des capitaux.
Il est toujours plus facile de murer la porte d'un squat plutôt que de donner un toit au sans-abri...
Il est toujours capital pour le capital d'asservir les hommes enchaînés aux boulets de leur misérable condition d'exploités.

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