mercredi 24 août 2011

HS

La défiscalisation des Heures sup serait en sursis... La crise épuise l'Etat qui doit se trouver quelques subsides en "rabotant" des "niches fiscales" ! Quelle formidable méthode de gouvernement. Les statistiques parlent à demi mots des maux de la République. Quand on apprend que cette mesure a profité à 9 millions de salariés pour un gain moyen de 500 euros annuels à raison d'une moyenne de 40 heures supplémentaires dans l'année, ça fait un peu cher de l'heure. et l'annonce d'un coût pour l'Etat de 4 milliards et demi d'euros ne semblerait comptabiliser que le gain salarié. Quelle est l'ardoise de l'exonération de cotisations patronales ? Et au bout du compte c'est l'équivalent de 225 000 emplois  qui a été gaspillé; c'est aussi un déficit d'argent public qui a contribué à accentuer la casse des services publics d'éducation, de santé, la diminution des investissements d'infrastructure... Encore ne s'agit-il là que d'une petite partie des mesures désastreuses pour la santé économique et sociale du pays. L'heure n'est pas aux ajustements, ni à composer ou transiger avec les exigences capitalistes, mais bien à une véritable rupture avec cette politique menée par la droite. La sortie de crise ne passera pas par des mesurettes à la marge, mais bien par une orientation nouvelle des choix politique et de l'action publique à tous les niveaux de l'Etat jusqu'aux collectivités territoriales qui doivent se défaire du simple rôle d'accompagnement plus ou moins grincheux des choix nationaux.

Aucun commentaire: