Trop souvent aujourd'hui, les personnels politiques, grands ou petits, ne sont plus guère que des écrans avides de projecteurs. L'important est l'image et quand beaucoup réclament de la transparence sous couvert de sincérité, c'est surtout pour meubler leur inconsistance de l'image qu'ils se donnent auprès leurs supporters.
D'idées dans tout ça ? jamais ! l'idée est engageante, elle donne de l'épaisseur et pourrait alourdir celles et ceux qui "prennent de la hauteur" d'autant plus facilement qu'ils prennent leur entourage de haut.
Les partis politiques, dont l'importance et le rôle sont reconnus dans l'article 4 de notre constitution , sont malmenés, instrumentalisés par les ambitions du pouvoir.
Le mépris affiché pour les organisations éclatées en autant de chapelles qu'il peut exister d'ambitieux, leur accaparement au profit d'intérêts personnels mal badigeonnés d'intérêt général, tout nourrit la crise dans le comportement des personnels politiques, et cette déconsidération est malheureusement honteusement exploitée par la pire espèce de l'extrême droite.
Les errements de la gauche depuis 1983 en France, mais ailleurs aussi en Europe, n'ont conduit qu'à la désespérance de citoyens qui se détournent d'autant plus des urnes que celles et ceux qui en sortent oublient ce qu'ils leurs doivent.
En démocratie, le pouvoir n'est dû à personne, c'est le devoir de tous de se l'approprier collectivement et non de s'en dédouaner entre les main de quelqu'un d'autre. L'urgence en est d'autant plus grande que pour beaucoup l'ambition tient lieu de compétence et le respect prend la poussière des valeurs désaffectées.
Non, tout n'est pas permis.
C'est bien des bases de la démocratie représentative qu'il faut reconstruire avant d'en inventer des versions édulcorées "active", "participative" ou "citoyenne" qui sont d'autant plus sollicitées qu'elles nourrissent l'autosatisfaction par la méthode Coué.
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