Les résultats sont tombés très vite...
Au terme d'une opération d'apparence démocratique, les adhérents du PCF ont choisi Jean Luc Mélenchon comme candidat à l'élection présidentielle de 2012.
Outre le fait que la tactique dite du "front de gauche" sert de couverture à l'espoir de préservation des positions électives parlementaires des communistes, cette opération donne à voir la faiblesse d'un parti réduit à moins de 70 000 adhérents cotisants à jour. Elle montre aussi dans la très grande diversité des résultats des fédérations départementales une forme de démembrement de l'organisation qui participe activement à son effacement.
Les médias ne s'y trompent pas, l'assimilation Mélenchon - Front de Gauche ne laisse guère de place à l'expression des communistes, si tant est qu'ils aient à s'exprimer.
Cette opération peut avoir l'apparence du cercle vertueux du recyclage composteur si le broyage des vieilles branches et autres fleurs fanées produit le terreau fertile prometteur des belles récoltes de demain...
... à moins qu'il ne s'agisse du recyclage imposteur d'un Bernard l'ermite aussi adroit qu'il se dit à gauche.
Jean-Luc Mélenchon n'a-t-il pas déclaré dans la première interview à l'Huma après sa désignation qu'il s'accommodait du programme partagé, mais qu'il y ajouterait ou retrancherait ce que bon lui semble ?
à suivre !
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