lundi 19 août 2019

Le grand géographe

Son éminence Macron 1er reçoit Wladimir (la moquette susurre qu'il le tutoie !)...
Et Poutine rencontre son homologue dans sa résidence d'été (le tapis dit qu'il le vouvoie !)...
Après tout, qu'ils soient à tu ou à vous... peut me chaut !

Mais, sans doute émoustillé par la fréquentation d'un de ses pairs maître d'un bien grand territoire, notre Jupiter national s'est fendu d'un compliment diplomatique sur fond d'assurance géographique qui doit rendre pantoise la tectonique des plaques.
Ne voilà-t-il pas que la Russie entre tellement dans le projet européen de Macron que désormais l'Europe se mesurera "de Lisbonne à Vladivostok" !!!

Quelle déception pour beaucoup qui vont désormais s'en sentir étrangers mais bénéficiaires à l'ouest dans les mangroves guyanaises, au sud dans la Plaine des Cafres réunionnaise ou dans quelques terres australes conservées des colonies...
Si Macron parle de l'Union européenne, comme l'empire britannique jadis, jamais le soleil ne s'y couche au dire des bailleurs de subsides communautaires, et les frontières de Lisbonne ou de Vladivostok sont du coup bien étroites.
Mais s'il se veut géographe, n'a-t-il pas tout faux, comme en choisissant son ministre de l'éducation qui n'a de cesse de déglinguer l'enseignement d'histoire-géo, une discipline qui, un peu comme la numérotation des départements repérée sur les plaques minéralogiques, fondait jadis une petite culture commune de la connaissance du monde...
Mais au fond que le maître d'en marche ait perdu le nord n'étonnera personne, la seule boussole qu'il ait conservée, c'est celle de la banque Rothschild.

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