lundi 22 septembre 2014

Au théâtre ce soir

Du côté plan média c'est nickel ! 

  • Un chouia de "réseaux sociaux", ça fait branchouille auprès des millions d'"amis"...
  • Un chouia de presse écrite, ça agace le neurone du boursicoteur...
  • Un chouia de larbins sur les antennes périphériques, ça asticote l'ego... des fois qu'il redevienne pré-si-dent !!! il en est quelques uns qui pourront dire "puisque j'y étais, j'en serai, peut-être !"...

Et enfin après cette débauche de "générales" télescopiques voilà le lever de rideau sur la scène de la grande mise en scène...
40 minutes de service public télévisé pour servir les ambitions revanchardes et velléitaires du petit énervé, ça fait un peu cher payé pour le cotisant lambda à la redevance TV.
Surtout quand on réfléchit au contenu !!!
Parlant de référendum, le petit énervé a-t-il oublié qu'il s'était assis à quatre fesses sur le résultat d'un référendum en son temps ?
Parlant d'immigration et de la nécessité d'harmoniser les pratiques européennes, le petit énervé aurait-il oublié sa mansuétude pour les plombiers polonais de la grande braderie libérale du travail en Europe ?

Deux choses sont importantes dans ce petit spectacle pour enfants gâtés :

  • la première se limite à la course à l’échalote que le petit énervé livre à la justice ... "moi président, je serai à l'abri !" OUF !!!
  • la seconde, à la fois plus banale et insupportable à la fois porte sur cette prétention maladive à vouloir sauver des eaux le monde qu'on a noyé.

Et là, le petit velléitaire affublé de son super-flic pour reconquérir la citadelle en ruine de son parti singe à merveille tous ses semblables de droite comme de gauche ; il illustre à merveille la dichotomie d'un monde désormais partagé entre de prétendues "élites" qui ne jouent que dans leur petite cour des miracles et des peuples d'ici ou d'ailleurs qui cherchent encore maladroitement le chemin de leur émancipation.
Pour leur part, les groupies du petit énervé sont assurément à l'abri de toute collision neuronale, le seul qui leur reste est scotché à leur zappette, immunisé des souvenirs dévastateurs de son passage au pouvoir dans les cours d'écoles, dans les couloirs des hôpitaux ou les palais de justice. Les plus affûtés réclament à cor et à cri une réforme austéritaire de la sécu, des retraites et du smic !


  • Celles et ceux qui ont des yeux pour voir savent bien comme il facile aujourd'hui d'être bien soigné sans parler de gros sous...
  • Celles et ceux qui ont des yeux pour voir savent bien comme il facile aujourd'hui d'être retraité sans chercher à arrondir les fin de mois de pension...
  • Celles et ceux qui ont des yeux pour voir savent bien comme il facile aujourd'hui de faire les courses de la semaine avec le "reste-à-vire" d'un MOIS de SMIC...


Le pire dans tout ça... c'est bien la confirmation que les orientations politiques du petit énervé, même laborieusement assumées par l’ersatz de socialisme au pouvoir, conduisent au mêmes catastrophes économiques et sociales.

Le changement, c'est pour quand ?

Cause pas trop fort, les sénatoriales c'est pour bientôt, et, on ne sait jamais, sous les ors des préfectures le sort de quelques chasseurs de rente va se jouer bien loin des préoccupations de citoyens ordinaires.
Il est vrai qu'en cette occasion les électeurs sont "grands" !!!

Le nec plus ultra de la démocratie, non ?

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