vendredi 2 mai 2014

Valse à mille temps...

Non Valls n'a pas pris le temps d'écouter ou d'entendre le message des urnes. Non pas qu'il soit sourd - il n'y a pire sourd que celui qui ne veut rien entendre -, mais bien parce qu'il ne cultive à Matignon dans les jardins de l'état que les grosses légumes de la finance. Il n'est pas très différent de celui qui était candidat aux primaires socialistes et qui avait été désavoué par 95% des socialistes au profit de Hollande. Bien auparavant et à toutes occasion catalogué comme pilier de la droite du PS, une fois à l'oeuvre il se révèle sous son vrai jour, à droite, tout court.
L'expression de Maurice Ulrich dans l'Huma caractérise merveilleusement bien le pouvoir d'aujourd'hui chaussé comme les précédents parfois de droite du cuir raffiné de la bourgeoisie : "faible avec les fort et fort avec les faibles" !
Les coups de mentons et les débuts de phrases appuyés de Valls ou de Montebourg ne font qu'illustrer leur caricature de Pinocchios dont le nez n'a de cesse de s'allonger à force de discours en langue de bois.


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