Un parti qui manque "d'R"...
La page 13 est très explicite sur le glissement réformiste de l'électorat potentiellement communiste, un parti devenant progressivement "évolutionnaire".
L'idée de révolution venant en dernière place des "idées à venir du communisme" illustre bien cette dérive, non sans en souligner le caractère paradoxal, puisque les idées essentielles citées en premier ne s'accordent guère avec une politique de petits pas et de consensus à minima plus familière du courant social démocrate que des thèses de congrès communistes.
Cette étude peut éveiller bien d'autres commentaires ; mais la conclusion dans ses dernières pages offre en raccourci l'essentiel du débat entre ce qui sera présenté comme le "moderne" et le "dépassé". Selon que l'on pousse le curseur en bas à droite ou en haut à gauche on se retrouve plutôt dans le monde des élus gestionnaires et du pouvoir ou de l'organisation politique et de sa base militante.
De ce fait c'est bien le problème récurrent de l'assemblage de ces deux hémisphère cérébraux qui reste posé.
Peut-être faudrait-il oser la proposition d'une solution (re)mobilisatrice, la (re)constitution d'une base idéologique qui ferait le trait-d'union entre ces deux mondes, tant elle serait utile pour charpenter l'action des élus et outiller des militants aujourd'hui trop souvent réduits au service électoral.
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