jeudi 12 décembre 2019

Rigolo

Les commentateurs, pour beaucoup "embeded" dans l'armée des communicants élyséens, évoquent les tentatives du gouvernement pour désamorcer la grève en flattant la CFDT, l'UNSA ou la CGC, toutes trois organisations affublées du bel adjectif de "réformistes"...
Comment ces organisations qui ne sont pour rien ou pas grand chose dans la mobilisation qui fait battre le pavé à des centaines de milliers de français pourraient-elles faire arrêter le mouvement ? Ce mouvement n'est pas que le leur, et si jamais il le devenait, ce n'est guère que parce que leur base est moins attachée au pouvoir que leurs directions.
Que la CFDT retourne bavarder dans les salons de Matignon ne change rien à l'affaire, sinon que l'organisation risquerait d'y laisser des plumes comme tant de fois par le passé !
Parler de dialogue social quand on choisit les interlocuteurs flatteurs pour dénier le droit à la parole aux autres est une bien singulière conception de la démocratie.

Quant aux révélations qui surgissent de jour en jours sur les pratiques du maître de cérémonie de la réforme des retraites, ancien de l'UMP bien à l'aise en macronie, elle ne font qu'alimenter le dégoût légitime d'un peuple méprisé par ceux qui s'en prétendent le gouverner.

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