mardi 7 février 2017

Au courant ?

EDF aurait des dettes : 37 milliards
Du coup 5000 postes menacés, plus de 70 boutiques fermées, et un gros morceau de RTE à brader…

D’où vient la difficulté ?
Avec la privatisation, depuis 2005 EDF verse des dividendes à ses actionnaires :
  • 2005 : 1 659 000 000 €
  • 2006 : 2 436 000 000 €
  • 2007 : 2 688 800 000 €
  • 2008 : 2 688 000 000 €
  • 2009 : 2 415 000 000 €
  • Etc. à raison de plus de 2 milliards d’euros par an, ce sont près de 30 milliards qui ont été ponctionné dans l’entreprise EDF pour rémunérer les actionnaires.

La dette ne serait pas de 37 milliards sans cette hémorragie,et une baisse des dividendes de 10% suffirait à préserver les 5000 postes promis à la fermeture…

  • 16 milliards avaient été engloutis en Angleterre pour le rachat de British Energy en 2009…
  • Sans compter les frasques d’AREVA, des EPR qui n’en finissent pas de se construire et de faire sauter le compteur avec des coûts multipliés par trois… de 3 à 10 milliards d’euros à Flamanville ou en Finlande, et avec le projet d’en construire deux en Angleterre au moment où tous les efforts de l’industrie nucléaire devraient se réorienter vers les solutions du démantèlement…
  • Sans compter le rachat à des prix exorbitants des productions éoliennes ou photovoltaïques revendues à perte…
  • Sans compter la vente forcée à bas prix d’énergie à des marchands qui ne produisent rien, ne transportent rien, qui n’investissent dans aucune infrastructure, mais qui vendent ensuite leurs contrats en concurrence avec les profits à la clé…

Avec 70% de hausse des tarifs depuis la Privatisation, des usagers pressurés depuis qu’ils ne sont plus que clients… Des salariés décimés et des métiers sacrifiés, Fillon, Macron, Hamon, ont tous, en responsabilité, contribué à cette agonie d’EDF.

Le service de l’énergie est certes un pilier vital de la production et de l’économie, mais c’est aussi un bien commun du peuple des citoyens.
Comme pour d’autres secteurs vitaux, eau, santé, éducation, communication, la seule organisation qui vaille dans cette circonstance est la nationalisation. Un point, c’est tout.
On ne parlera plus de précarité énergétique quand on aura dégagé les actionnaires, Etat y compris, pour consacrer la marge libérée aux investissements, à la recherche et à l’emploi en ajustant les tarifs aux besoins.
Servir ou se servir, Investir ou Profiter, dans la 6ème République le changement de paradigme fait la révolution citoyenne, tout simplement.

NA-TIO-NA-LI-SA-TION, ... ça rime avec Mélenchon !

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